Tomas Satoransky sans filet à Washington

Drafté en 32e position en 2012, Tomas Satoransky s’apprête enfin à traverser l’Atlantique, auréolé d’un contrat de 9 millions de dollars sur trois ans avec les Wizards. Le Tchèque pourrait s’avérer l’une des plus belles acquisitions estivales de l’équipe de la capitale fédérale mais pour l’heure, cette nouvelle expérience représente encore une grande inconnue pour lui.

« Cela fait évidemment beaucoup de changements pour moi. » concède t-il au Washington Post. « Pour être honnête, je n’ai encore rien de réglé là-bas, à Washington. Je sais que mon prochain voyage aux États-Unis devrait être pour le programme d’orientation des rookies le 8 août et j’espère que je pourrais partir pour Washington après afin d’essayer de m’organiser un peu et voir où je vais pouvoir vivre. »

Au-delà des considérations pratiques, anecdotiques pour le public mais importantes dans la vie de n’importe quel joueur, Tomas Satoransky va aussi devoir s’adapter à un nouveau jeu, de nouveaux coéquipiers et de nouveaux adversaires. Sur le plan individuel, le meneur de grande taille (2m01) n’avait presque plus rien à prouver en Europe, avec Barcelone (9 pts à 56.7%, 36.6%, 2.8 rbds, 4.3 pds en 24.5 min en Euroleague) mais en NBA, son statut sera bel et bien celui d’un rookie, une étape qu’il appréhende avec confiance.

« J’espère que je pourrais vraiment aider John Wall et Bradley Beal »

D’ailleurs, malgré l’arrivée de Trey Burke en provenance du Jazz, il peut espérer à terme devenir la première rotation sur les postes arrières.

« Je pense avoir plutôt fait du bon travail ces derniers temps pour progresser mais la NBA reste une ligue différente. » reconnait le joueur. « Le jeu est plus rapide. Ce sera plus athlétique que ce à quoi je suis habitué en Europe, et je devrais m’adapter le plus rapidement possible. J’espère que je pourrais vraiment aider John Wall et Bradley Beal en sortie de banc. Les Wizards ont fait du bon boulot en signant d’excellents joueurs. Je suis évidemment réaliste et je sais que cela me prendra du temps pour m’adapter au style de jeu NBA mais je vais travailler dur pour aider l’équipe le plus rapidement possible. »

Il retrouvera dans la ligue son coéquipier barcelonais Alex Abrines, parti à Oklahoma City. Si les observateurs américains sont naturellement tournés vers les rookies issus du sérail, les deux anciens joueurs de la Liga ACB pourraient bien surprendre leur monde la saison prochaine.