L’été dernier, Andre Drummond et Stan Van Gundy s’étaient mis d’accord pour attendre une saison avant que le pivot ne signe son nouveau contrat. Une sélection au All-Star Game est un titre de meilleur rebondeur plus tard, le propriétaire des Pistons, Tom Gores, est plus que jamais prêt à sortir son chéquier pour signer un contrat maximum à son jeune joueur.
« Sans hésitation ! » répond-il à ce sujet. « Regardez les autres ‘grands’ de la ligue, allez-y… »
Reste pour le propriétaire à savoir si Drummond va respecter son engagement et prolonger son bail dans le Michigan.
« Il faut demander à Andre, mais je pense que l’on a une super relation » poursuit le propriétaire pour ESPN. « Je pense qu’il aime Detroit, mais il faut lui demander à lui. »
Andre Drummond : « J’ai tout vu ici »
Fraichement balayé par les Cavs pour sa première campagne de playoffs en NBA, le pivot de 22 ans est néanmoins fier que sa franchise en soit arrivée là après plusieurs années de galère.
« J’ai tout vu ici » lance-t-il. « Je suis là depuis quatre longues années et ça n’a pas été simple. Mais jouer comme nous l’avons fait cette saison prouve que beaucoup de gens avait tort de dire que nous n’étions pas assez bons ou trop jeunes. Etre en playoffs et jouer comme ça… Je n’ai pas pu être utile mais je garde la tête haute. »
Après avoir grillé la priorité à Chicago ou Washington en saison régulière, Detroit a logiquement échoué au premier tour mais l’essentiel est ailleurs : les jeunes Pistons ont franchi une nouvelle étape dans leur processus, Tom Gores en est conscient.
« Je pense que nous avons fait beaucoup de progrès » déclare-t-il. « Nous voudrions forcément aller plus loin que ce que nous venons de faire, mais je pense que les gars sont d’accord pour dire qu’on a plutôt réussi notre saison. Et quand on regarde cette équipe, son cinq de départ, quel est l’âge moyen ? 24 ans ? »
Le travail commence maintenant pour le propriétaire, qui doit s’occuper du cas Drummond, mais doit aussi penser aux Caldwell-Pope, Harris, Jackson, Morris et autre Johnson. L’arrivée du nouveau salary cap est une bonne nouvelle dans l’optique de garder dans le Michigan cette brochette de jeunes joueurs, qui collent parfaitement à l’esprit des Pistons et dont le patron est aujourd’hui si fier.
« Ce soir, je ne peux pas dire que je n’ai pas une boule au ventre » avouait-il après la défaite. « C’est dur de voir la saison se terminer, mais je suis fier de l’équipe. Je le suis vraiment. »