« De la glace dans les veines ! » C’est ce que D’Angelo Russell criait après avoir réussi deux tirs primés décisifs dans la dernière minute de la rencontre face à Brooklyn. Titulaire et libéré à la tête d’un nouveau système offensif, le rookie a surtout montré qu’il avait du talent plein les mains, compilant 39 points à 8/12 de loin, 6 rebonds et 3 passes pour finalement faire tomber les Nets (107-101).
Chaud dès le début de la rencontre, le meneur enchaîne les réussites tandis qu’à ses côtés, Jordan Clarkson est plutôt dans le rôle d’organisateur. Les Lakers sont devant (24-19) à la fin du premier quart-temps et l’écart se creuse écart dans le deuxième acte, grâce surtout aux missiles longue distance du rookie, très en confiance.
Piqués au vif, Brook Lopez et Bojan Bogdanovic portent la révolte et les Nets limitent la casse (58-51) à la pause. Au retour des vestiaires, les Lakers n’arrivent pas à faire l’écart définitif face à une équipe de Brooklyn pourtant limitée.
Un record pour un rookie… depuis 1959 !
Alors que Jordan Clarkson redonne dix points d’avance (73-63) aux siens, les Nets vont profiter des flottements dans la défense californienne pour passe un 9-0, sous la houlette de l’inévitable Brook Lopez. Brooklyn est revenu dans le match tandis que Kobe Bryant, en costume sur le banc, voit Marcelino Huertas faire du bien aux Lakers. L’écart regonfle et à cinq minutes de la fin, le meneur brésilien sert Roy Hibbert pour retrouver huit points d’avance (93-85).
Le problème, c’est que les New-yorkais ne lâchent rien et que le duo Lopez – Young appuie dans la raquette. À eux deux, ils passent un 7-0 qui remet une nouvelle fois les Nets à portée de leurs hôtes (95-94).
C’est alors que D’Angelo Russell prend les choses en mains. Le rookie inscrit deux tirs extérieurs en 30 secondes, le deuxième avec un bon mètre d’avance par rapport à la ligne des trois points, et libère enfin le Staples Center. Avec 39 points, il s’offre évidemment un record en carrière et devient le premier rookie des Lakers à atteindre un tel chiffre depuis… Elgin Baylor, en 1959. De quoi prouver que son statut de deuxième choix de la Draft est justifié et qu’il est bien un diamant brut.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.