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La course au MVP : chapeau l’artiste !

NBA: Golden State Warriors at Oklahoma City ThunderChaque mardi, Basket USA vous propose le Top 5 des candidats au titre de Most Valuable Player 2016. Même si on préfère varier les plaisirs et éviter de se répéter, comment parler de MVP sans parler de Stephen Curry ?

Certains nous répondront sans doute qu’on en parle déjà trop, que l’euphorie générale les agace, que Stephen Curry ne joue à ce niveau que depuis deux ou trois ans et qu’il n’y a pas de quoi en parler comme s’il faisait déjà partie de la légende… Et si le temps d’un instant, on oubliait tout ça et qu’on profitait simplement de la chance qui nous est offerte de voir de nos propres yeux ce phénomène ?

Le meilleur PER de l’histoire

Il est trop tôt pour se demander la place qu’occupera Stephen Curry dans l’histoire. Ca, on le verra plus tard, mais en ce qui concerne cette saison 2015-16 uniquement, il s’agit peut-être de l’une des meilleures de l’histoire !

D’ailleurs, bien que cela soit très abstrait, le meneur des Warriors pourrait bien finir avec le meilleur PER de l’histoire. Certes, c’est une formule mathématique qui est à l’origine du PER, mais quand on regarde le Top 10 « all time » de la catégorie où figure Michael Jordan (4 fois), Wilt Chamberlain et LeBron James (3 fois chacun), on se dit que ce n’est pas complètement absurde.

Avec 32.9, Stephen Curry pourrait donc finir avec le meilleur PER… à plus d’un point de Wilt Chamberlain (31.82 en 1962-63). Un exploit quand on sait que le premier et le dixième ne sont séparés que par 0.71 point !

Des records en pagaille, individuels et collectifs

Outre ce PER, Stephen Curry en profite également pour taper des records plus concrets, comme celui du nombre de 3-points réussis sur une saison (288)… alors qu’il reste 24 matches. La NBA a beau avoir évolué, il compte tout de même 109 shoots extérieurs réussis de plus que le second (Klay Thompson). Il est aussi détenteur du record de matches consécutifs avec au moins un 3-pts réussi (129) et co-recordman du nombre de shoots primés réussis sur une rencontre (12).

Premier meneur de l’histoire à 30 pts de moyenne et 50% au shoot, Stephen Curry s’apprête à devenir le meilleur marqueur de la saison tout en intégrant le club très fermé des joueurs à au moins 50% au shoot, 40% à 3pts et 90% aux lancers. Forcément, quand on convertit 68% de ses tirs pris entre 8.5 et 12 mètres, c’est qu’on est adroit…

De plus, et c’est le plus important finalement, les Warriors (comme les Spurs) pourraient devenir la première équipe à finir une saison avec aucune défaite à domicile. Ils pourraient aussi battre le record des Bulls du nombre de victoires consécutifs à domicile (44, les Warriors sont à 42) et bien évidemment, le record ultime de victoires sur une saison, ce qui ajouterait un plus de poids au fait que la saison de Curry est en tout point exceptionnelle.

Une impression visuelle sans précédent

Tous ces chiffres n’ont finalement que peu d’importance car le plus marquant avec Stephen Curry, c’est cette impression de facilité, ce côté « je m’éclate » tout en dominant ses adversaires. En fait, Curry est tellement facile sur un terrain que cela est tout autant admirable à voir qu’écœurant pour ses adversaires.

Franchement, qui s’arrêterait à 11 mètres, alors qu’il reste encore 3 secondes au chrono, pour déclencher un potentiel tir de la gagne ? Et surtout, quel autre joueur que lui peut faire cela sans que cela nous choque plus que ça ? N’importe quel autre se ferait incendier s’il prenait la moitié des shoots casquettes que tente le meneur. Quand c’est Curry, on est presque étonné quand ça ne rentre pas.

N’en déplaise aux anciens joueurs en manque de reconnaissance, Steph Curry est un phénomène. Ephémère ou pas, l’avenir nous le dira, mais quoi qu’il arrive, il reste un phénomène que même les joueurs d’aujourd’hui, dont LeBron James, regardent comme des fans car, comme nous, ils assistent à quelque chose qu’ils n’avaient encore jamais vu.

1. Stephen Curry

Bilan : Warriors – 53v-5d – 1er à l’Ouest
Stats : 33.9min, 30.7pts, 5.3rbds, 6.6pds, 2.1ints, 0.1ct, 3.4bps, 51.5% tirs, 46.8% 3pts, 90.8% LF

Elu joueur de la semaine à l’Ouest avec des moyennes proprement hallucinantes, Steph Curry vient sans doute de sceller le sort de cette course au MVP version 2016.

Avec ses Warriors, ils s’apprêtent à relever un nouveau défi, celui d’égaler le nombre de victoires consécutives à domicile. Pour cela, il faudra venir à bout des Hawks et surtout du Thunder, qui mine de rien, leur a donner du fil à retordre à chaque confrontation. Sans compter que le meneur, touché à la cheville, pourrait être ménagé.

2 . Kevin Durant

Bilan : Thunder – 42v-18d – 3e à l’Ouest
Stats : 36.1min, 27.9pts, 8.1rbds, 4.6pds, 1.0int, 1.2ct, 3.2bps, 50.7% tirs, 39.6% 3pts, 89.7% LF

KD a beau se démener (29.5 pts, 9.5 rbds et 5 pds sur cette période), il n’a pu empêcher le Thunder de s’incliner quatre fois en six matches !

Avec les Clippers (2 fois), les Warriors et les Spurs qui se profilent sur leurs 6 prochains matches (!), le Thunder va devoir rebondir. D’autant plus que 14 de leurs 22 derniers matches se joueront à l’extérieur.

3. Kawhi Leonard

Bilan : Spurs – 50v-9d – 2e à l’Ouest
Stats : 32.5min, 20.5pts, 6.7rbds, 2.4pds, 1.8int, 0.9ct, 1.4bp, 51.1% tirs, 48.8% 3pts, 88.2% LF

Comme Curry et Durant, Kawhi Leonard pourrait lui aussi intégrer le club des 50-40-90 cette saison.

Revenu en pleine forme après sa légère blessure, il tourne depuis trois matches à 24.7 points, 7 rebonds, 2.7 interceptions et 57.1% à 3pts et reste toujours l’un des principaux artisans de la saison historique des Spurs qui, on le rappelle, vont vivre une fin de saison coton (Warriors et Thunder 3 fois chacun !).

4. LeBron James

Bilan : Cavs – 42v-17d – 1er à l’Est
Stats : 35.9min, 24.9pts, 7.2rbds, 6.6pds, 1.4int, 0.6ct, 3.2bps, 50.5% tirs, 28.4% 3pts, 71.4% LF

Les Cavs soufflent vraiment le chaud et le froid cette saison. Alors qu’on les pensait lancés, ils nous ont de nouveau étonnés en perdant 3 de leurs 5 derniers matches.

Pour LeBron James, c’est un peu pareil et il y a des moments où on regrette de le voir en retrait, pour ne pas dire moins concerné. Toutefois, on l’a vu face aux Wizards, les Cavs ne sont plus du tout la même équipe sans leur leader.

5. Chris Paul

Bilan : Clippers – 39v-20d – 4e à l’Ouest
Stats : 33.2min, 19.9pts, 4.0rbds, 9.6pds, 2.1ints, 0.2ct, 2.6bps, 46.6% tirs, 38.1% 3pts, 89.5% LF

On a beaucoup hésité avec Damian Lillard, mais finalement, priorité au bilan et à un Chris Paul qui porte littéralement ses Clippers malgré l’absence de Blake Griffin.

Sans lui, ils sont à 22v-7d et ils le doivent en grande partie à un CP3 exceptionnel (21.8 pts, 10.1 pds) et encore plus ces derniers temps avec 26.1 pts, 11.4 pds et 5.6 rbds depuis 7 matches. De quoi les mettre en position de taquiner Oklahoma City pour la 3e place de la conférence.

Kyle Lowry aurait aussi pu prétendre à cette cinquième place, mais voilà, il n’en fallait qu’un et avec Russell Westbrook, c’est amusant de constater qu’on a quatre meneurs qui se disputent cette 5e place.

Mentions spéciales

DeMar DeRozan, Draymond Green, Kyle Lowry, Damian Lillard, Isaiah Thomas et Russell Westbrook.

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