Si l’arrivée de Tyronn Lue sur le banc des Cavaliers a dynamisé l’attaque des finalistes 2015, elle a en revanche fait apparaître un nouveau symptôme.
En effet, les Cavs n’arrivent pas à reprendre le fil de la rencontre après la pause. Ils réussissent de très bonnes première mi-temps puis, au retour des vestiaires, plus de son, plus d’image.
« C’est le troisième match de suite où on galère dans le troisième quart-temps », regrette le coach à Cleveland. « On doit donc trouver un moyen de s’adapter à cette situation. »
Dans les chiffres ça donne un 27-26 pour les Spurs, un 30-15 pour les Pacers et un 33-17 pour les Hornets, soit un très vilain – 32 points en 36 minutes cumulées !
Si Lue a trouvé une solution à la Phil Jackson face aux Pacers pour responsabiliser ses joueurs, le message n’a pas été entendu puisque la rencontre suivante, les mêmes erreurs reviennent et produisent les mêmes effets.
« On est très mauvais en troisième quart-temps en ce moment », ne peut que constater James. « On doit corriger ça. »
Suffisance ou manque d’agressivité ?
Durablement surtout car les promesses des débuts de rencontre sont salies par un troisième quart-temps indigeste. De plus, et c’est plus fâcheux, les Cavaliers se mettent alors en danger alors qu’ils ont le match en main. Pour leur patron, il y a une part de suffisance, et il aimerait que ses joueurs ne prennent aucun adversaire à la légère.
No NBA team can be taken lightly. These are the best players in the world.I'm confident tonight will be a LUErning experience for our @cavs
— Dan Gilbert (@cavsdan) February 4, 2016
Pour LeBron, ce serait plutôt un manque de concentration et d’agressivité, et les nombreux rebonds offensifs des Hornets en sont la preuve.
« C’est inacceptable car on a fait du bon boulot pour leur faire rater des tirs, mais on a abandonné des rebonds offensifs. Sur certains, on a juste regardé le ballon, et ils nous ont sauté par-dessus. D’autres, c’était des mauvais rebonds, et c’est OK. Mais moi le premier, je m’en veux d’avoir donné deux rebonds offensifs. C’est ce genre de chose qui fait la différence dans un match. »