James Harden et Trevor Ariza clouent le bec des Pelicans

Les Pelicans disputent actuellement une série de 7 matchs à la maison que leur coach, Alvin Gentry, a défini comme bascule de la saison. Avec 3 victoires sur 3 matchs, la Nouvelle-Orléans répond au défi. Mais hier soir, face à Houston, et après qu’Anthony Davis a dû quitter ses partenaires après un choc à la tête, les Pelicans ont malheureusement dû s’avouer vaincus, sur la plus infime des marges (112-111). James Harden (35 points, 11 rebonds, 8 passes) et Trevor Ariza (31 points) ont eu raison des volatiles du bayou. 

Anthony Davis touché à la tête

Toujours sans Dwight Howard, les Rockets effectuaient le court déplacement entre Houston et la Nouvelle-Orléans avec toujours un cinq très small ball, Clint Capela étant le seul intérieur face à Anthony Davis. Et comme face aux Mavs, c’est Trevor Ariza qui lance les hostilités d’un tir à trois points. L’ailier des Rockets est chaud d’entrée de jeu avec un 6/6 qui lui donne 16 points avant même la fin du premier quart. Il permet à Houston de prendre les devants, jusqu’à 11 points d’avance, mais les Pelicans ne se démontent pas et reviennent à 3 longueurs après 12 minutes (32-29).

Si les Rockets jouent résolument au large, les Pelicans en profitent pour s’imposer dans la peinture. Alonzo Gee fait parler son explosivité en ligne de fond, Anthony Davis sa hauteur sur le alley oop. Et même Omer Asik sort de son trou pour un rebond offensif et un petit panier en rapine. Les deux équipes ne se lâchent pas d’une semelle.

James Harden envoie à trois mais Ryan Anderson lui répond du tac au tac. Il faut une ultime action de Tyreke Evans pour départager Rockets et Pelicans avant la pause (60-58). L’opposition de styles a bien lieu et ça donne un match assez plaisant, même si parfois assez caricatural du côté de Houston.

James Harden ne craque pas dans le crunch

Au retour des vestiaires, ça se corse pour les locaux. En fait, Anthony Davis ne reviendra pas à l’action après son coup reçu sur la tête (par Evans). Du coup, les Rockets en profitent pour placer un coup d’accélérateur et prendre 13 points d’avance sur un tir primé de Pat Beverley. Le ballon circule toujours autant en périphérie, Capela jouant les essuie-glace pour les poses d’écran au-delà de l’arc. L’écart monte même à +16 mais les Pels reviennent au moyen d’un 7-0. Toney Douglas sort du banc et donne également un bon coup de boost à NOLA qui termine en furie ce troisième quart, avec un panier au buzzer de Norris Cole.

Dans un mouchoir de poche tout au long du match, Rockets et Pelicans se retrouvent logiquement très proches dans le crunch time. Jrue Holiday et Toney Douglas jouent les pompiers de luxe mais James Harden et Trevor Ariza sont décidément chauds brûlants dans ce match. Quand ce n’est pas l’un, c’est l’autre !

Les deux Rockets se succèdent au stand de tirs et ça donne une addition très salée : 31 points pour Ariza et 35 points (plus 11 rebonds et 8 passes) pour Harden. C’est ce dernier qui met un premier clou dans le cercueil des Pelicans sur son step back labellisé. Holiday balancera une dernière prière mais en vain. Sans Eric Gordon, et sans Anthony Davis blessé, la Nouvelle-Orléans a craqué (112-111). Forcément rageant !

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