Les Pelicans ne sont pas à vendre

Hier, le Times Picayune a ouvertement critiqué la gestion du propriétaire des Pelicans, Tom Benson. Dans une lettre ouverte, le journaliste Jeff Duncan invite ainsi l’homme d’affaires à vendre ses deux franchises, celle de NBA et celle de NFL, les Saints. Face à la polémique, ce dernier a répondu dans un communiqué en rappelant que ses équipes n’étaient pas sur le marché.

« Je réponds rarement aux écrits absurdes des médias dans la mesure où je comprends que cela fait partie de notre business. Peu d’entre eux sont fondés, tel que c’est le cas avec cette lettre ouverte du Times Picayune (…).

Cependant, je réponds cette fois pour le bienfait de nos fans. Nous avons les fans les plus passionnés que ce soit en NFL et en NBA et ils méritent mieux que de lire ces propos diffamatoires.

Je vais répéter aujourd’hui ce que j’ai dit hier au journaliste : je ne vendrai aucune des équipes. Ce n’est pas dans mon ADN. Je ne me retire pas et je ne prends pas de recul, bien que j’apprécie toutes les considérations à l’égard de ma santé. L’histoire de ces deux équipes est encore à écrire et mon héritage pourra être discuté quand je serai défunt, ce qui ne m’importe d’ailleurs pas pour le moment. Ce qui m’importe est de ramener nos équipes à la victoire et en course pour des titres. C’est ce que les fans veulent le plus, et personne n’est plus au fait de l’urgence de cet objectif que moi. Nous avons connu un succès incroyable sur et en-dehors du terrain et nous restons des organisations modèles dans les deux ligues, un fait dont je suis très fier (…)

Contrairement aux déclarations erronées dans l’article, je conserve le contrôle totale de nos équipes. Ensuite, mon projet de transférer le contrôle total à ma femme Gayle est inattaquable et dessiné pour amener stabilité et ressources à long terme, ce dont toutes les franchises ont besoin pour construire des équipes victorieuses (…) Vendre ces équipes n’est pas une solution, plutôt une nuisance à ces objectifs. »

Il faut dire que Tom Benson a dû faire face à un procès intenté par sa propre fille et ses petits enfants, qui l’ont accusé de ne plus être capable de gérer ses affaires. Des accusations que la justice a invalidées.