L’an passé, ce bon vieux Kendrick Perkins était de l’autre côté de la barrière. Il était dans le camp de LeBron James, avec les Cavs.
Anthony Davis à la hauteur face à King James
Mais hier soir, il était bien avec les Pelicans. Et c’est lui qui a joué le rôle de motivateur dans l’oreille d’Anthony Davis.
« Il m’a dit : tu sais AD, c’est le moment idéal pour toi de montrer que tu es un des meilleurs dans cette ligue. Je me suis dit : « Ok, c’est le moment de vérité ». J’ai tout donné et j’ai essayé de faire la différence sur le terrain. Je suis content d’avoir pu rentrer ses tirs. »
De fait, après quatre défaites de rang, les Pélicans ont enfin regoûté à la victoire. Face aux derniers finalistes NBA, et le meilleur joueur du monde, qui plus est, ce qui ne gâche rien à la fête !
« Cela montre bien que, quand on joue comme il le faut, on peut battre n’importe qui. » reprend Davis pour le Picayune. « On se l’est prouvé à nous-mêmes hier soir mais on l’avait déjà fait contre les Spurs. On doit maintenant le faire contre les autres équipes qui ne sont pas San Antonio ou Cleveland. On ne peut pas baisser de niveau. On doit s’assurer qu’on continue à jouer à ce haut niveau, peu importe l’adversaire. »
Des ajustements pour coach Gentry
Avec une rotation plus serrée, pas d’Alexis Ajinça ni de Ish Smith (alors que ce dernier était titulaire il n’y pas si longtemps), la Nouvelle Orléans a réussi à surmonter un dernier quart monstrueux de King James (21 de ses 37 points) pour aller chercher ce succès si important. De même, Alvin Gentry avait décidé de miser à nouveau sur Tyreke Evans et Eric Gordon, la paire d’arrières de la saison passée.
Au final, bien lui en a pris car c’est Holiday, en sortie de banc, qui a décroché la timbale en fin de match avec le trois points qui a propulsé les Pélicans en prolongation. Et, in fine, vers la victoire. Avec la performance XXL de Davis évidemment, 31 points, 12 rebonds et 4 interceptions.
« Anthony a été énorme pour nous. Il a abattu un boulot monstre. Une fois en prolongation, j’avais le sentiment qu’on allait l’emporter car les gars semblaient reboostés. »
Désormais quasi au complet, les Pélicans doivent trouver leur rythme de croisière. On pensait récemment que le réveil de leur leader, Anthony Davis, allait les sortir de leur début de saison léthargique… mais les volatiles de Louisiane avaient à nouveau amerri en urgence.
Après ce succès d’estime, il faut maintenant confirmer sur la longueur. Prochain rendez-vous : Boston lundi soir.
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