L’arbitrage en question : le parallèle entre Dwight Howard et LeBron James

L’arbitrage NBA est sujet à de nombreuses discussions depuis de nombreuses années : laisser aller des règles fondamentales (règle du marcher), appréciations plus ou moins juste (Hack a Shaq) et surtout protection voire favorisation des stars de la ligue.

Seulement depuis le début des playoffs, la situation contrastée de deux des plus grandes stars de la ligue nous a sautés aux yeux et surtout nous pousse à nous interroger sur la cohérence de l’arbitrage.

Il y a presque deux semaines, nous vous parlions de la situation des plus difficiles pour Dwight Howard vis-à-vis de l’arbitrage.
Il faut dire qu’Howard passe seulement 30 minutes sur le terrain et il tourne à 5 fautes par match, et la plupart sont tout de même très sévères pour le pivot du Magic.
Cette situation peut paraître contradictoire avec l’image du pivot d’Orlando. Elu pour la seconde fois meilleur défenseur de la ligue, Howard est quasiment sifflé à chaque action en homme à homme malgré des séquences des plus licites. Soit c’est le meilleur défenseur de la ligue, soit, c’est le pire. Il faudrait choisir…

De plus au contraire d’un Shaquille O’Neal, coupable de certains mauvais gestes durant sa carrière, Howard n’est pas un dirty player et on comprend donc encore moins pourquoi il est visé de la sorte.

De l’autre côté, on retrouve le double MVP en titre Lebron James, qui lui, comme la plupart des grandes stars (excepté Howard visiblement) est protégé par les arbitres. Depuis le début de la série contre Boston, l’arbitrage est  d’une incohérence totale mais il penche clairement du côté de James.
Attention, on précise bien « du côté de James », et pas du côté de Cleveland. Car lorsque Antawn Jamison ou Delonte West pénètrent, les coups de sifflet se font attendre alors que James tire en moyenne 11.5 lancers par match depuis le début de la série et donne l’impression d’obtenir la faute à chaque pénétration. Une exception notable : la fin du match 4.

Résultat, et c’est là que se situe l’incohérence : lorsque James pénètre, et n’obtient pas la faute, il est évidemment surpris par la décision des arbitres. Forcément, puisque depuis le début du match, il obtient les coups de sifflet…
Cet arbitrage pro-James est malheureusement présent depuis le début des playoffs mais il semblerait que l’image plutôt physique des Celtics joue encore plus sur l’inconscient des arbitres.

L’exemple le plus marquant étant pendant le match 4 avec la sanction d’un marché réel pour James, réévaluer par une faute imaginaire d’un Celtic.
Les statistiques sont affligeantes pour les Celtics : 27 fautes par match contre 21 des Cavs.
Alors certes le jeu des Celtics est physique et James pénètre beaucoup mais avec l’impact physique qu’il possède il semble un peu abusé de tout lui siffler.

Si tout ces coups de sifflet ont pour but de fausser les résultats, pour l’instant c’est tout le contraire : Orlando est invaincu (8-0) et Cleveland est à égalité avec Boston (2-2).

Il n’empêche qu’un arbitrage plus cohérent faciliterait la lecture du résultat et ne laisserait pas une mauvais image du basket NBA. Surtout pendant les playoffs.

Loin de nous de faire du pro-Howard ou de l’anti-James car certaines fautes d’Howard sont totalement justifiées et certaines actions de James méritent des coups de sifflet.

Seulement il serait dommage que les arbitres gâchent la fête en influençant trop les résultats, sortant ainsi de leurs rôles de régulateur du jeu au profit de détenteur du résultat.