Quel cinq de départ… pour les Charlotte Hornets ?

Puisque l’essentiel du recrutement a été effectué par les franchises, et même s’il reste quelques bonnes affaires à signer, Basket USA vous propose en août de se pencher sur le visage de chaque équipe pour la saison 2015/2016, et plus particulièrement sur leur cinq de départ.

Après Atlanta, Boston et Brooklyn, on reste dans la Conférence Est avec l’équipe de Charlotte. Les Hornets ont raté les playoffs la saison passée avec un bilan de 33-49, et un fiasco total pour l’expérience Lance Stephenson. Résultat : Michael Jordan et ses adjoints ont décidé de changer de braquet avec une intersaison très mouvementée mais aussi très passionnante.

Le cinq de 2014/2015

Kemba Walker, Lance Stephenson (Gerald Henderson), Michael Kidd-Gilchrist, Marvin Williams, Al Jefferson

Les principales recrues

Nicolas Batum (Blazers), Jeremy Lamb (Thunder), Spencer Hawes (Clippers), Jeremy Lin (Lakers), Tyler Hansbrough (Raptors)

Le cinq de 2015/2016

Kemba Walker, Nicolas Batum, Michael Kidd-Gilchrist, Cody Zeller, Al Jefferson

« Nicolas est un extérieur, et on envisage de le faire débuter à l’arrière avec Michael Kidd-Gilchrist au poste 3. Nicolas a déjà joué à ces deux postes en carrière. »

C’est ce que déclarait le GM Rich Cho lors de l’arrivée du Français, fin juin, et il nous simplifie la tâche pour dessiner le cinq de départ des Hornets. Notre Batum national va donc se décaler à l’arrière où il formera un duo hyper complémentaire avec Michael Kidd-Gilchrist.

« Comme je l’ai dit, j’adore cette équipe, et en défense, on va pouvoir faire des choses avec Michael » commentait Batum en conférence de presse. « Grâce à notre polyvalence, on va pouvoir changer sur les écrans, défendre sur plusieurs positions… »

MKG, très précieux même si ça ne se voit pas forcément dans les stats, doit franchir un palier cette saison puisqu’il arrive au terme de son contrat de rookie. Il a un peu progressé aux tirs, et s’il reste un remarquable défenseur, on attend davantage de lui en attaque.

A la mène, pas de changement puisque Kemba Walker est toujours là. Lui aussi doit franchir un cap. C’est un super attaquant, mais on attend désormais de lui qu’il se comporte en leader. Davantage en chef d’orchestre. Les présences de Nico Batum et de Jeremy Lin devraient le soulager dans la direction du jeu, et lui permettre de jouer davantage sans ballon.

A l’intérieur, du changement aussi puisque Steve Clifford aurait décidé de mettre fin à l’expérience Marvin Williams comme ailier-fort. Qui va le remplacer pour épauler un Al Jefferson allégé de 7-8 kilos ? On pense que Frank Kaminsky sera un peu trop tendre pour débuter, mais c’est lui, par son adresse extérieure et son volume de jeu qui est le joueur le plus complémentaire de Jefferson. A terme, s’il confirme son potentiel, c’est le titulaire en puissance avec un profil proche de celui de Kevin Love.

En attendant qu’il prenne ses marques, Clifford jouera sans doute la sécurité avec Cody Zeller, seul intérieur rescapé de l’intersaison aux côtés de Jefferson.

Par rapport à la saison dernière, le banc sera bien plus dense, et la « second unit » peut faire des dégâts avec Lin, Lamb, Williams, Hawes, Kaminsky, Hairston ou encore Hansbrough. Lamb aura notamment le champ libre sur les postes 2-3 pour enfin exploser.

Demain : Chicago