Puisque l’essentiel du recrutement a été effectué par les franchises, et même s’il reste quelques bonnes affaires à signer, Basket USA vous propose en août de se pencher sur le visage de chaque équipe pour la saison 2015/2016, et plus particulièrement sur leur cinq de départ.
Après Atlanta, place à Boston qualifié surprise des derniers playoffs à l’Est. Eliminés par les Cavs, les Celtics veulent encore franchir un cap, et même si Danny Ainge n’est pas parvenu à récupérer une superstar, il a encore animé le marché, et veut faire mieux qu’une élimination au premier tour.
Le cinq de 2014/2015
Marcus Smart, Avery Bradley, Evan Turner, Jared Sullinger (Brandon Bass), Tyler Zeller
Les principales recrues
David Lee (Warriors), Amir Johnson (Raptors), Perry Jones III (Thunder)
Le cinq de 2015/2016
Marcus Smart, Avery Bradley, Jae Crowder, David Lee, Amir Johnson
Brad Stevens dispose d’une dizaine de joueurs interchangeables. C’est un point fort évidemment, mais ça peut aussi jouer des tours lorsqu’on n’a pas un cinq de départ bien défini. Clairement, aucun joueur ne peut revendiquer une place de titulaire à coup sûr.
Pour notre part, on pense que Stevens jouera la carte de la continuité en conservant le même backcourt composé de Smart et Bradley. Ils sont complémentaires, actifs en défense, et ils permettent de laisser Isaiah Thomas sur le banc comme joker numéro 1.
A l’aile, Evan Turner sera en concurrence avec Jae Crowder. Ce dernier vient d’être prolongé, et il est très apprécié pour son activité. Si Turner est le meilleur passeur de l’équipe, il est aussi le joueur le plus polyvalent. C’est pour cette raison qu’on l’imagine davantage dans un rôle de 7e homme, capable de rentrer sur les postes 2 et 3. Voilà pourquoi on le sort du cinq de départ, et qu’on opte pour Crowder, moins créatif mais plus actif.
Pas de véritable arrière shooteur
C’est finalement sous les panneaux que nous envisageons le plus de changement. Jared Sullinger et Kelly Olynyk n’ont pas saisi leur chance, Brandon Bass est parti, et Tyler Zeller était titulaire par défaut. Conséquence, on ne serait pas étonné que Stevens débute avec ces deux recrues, David Lee et Amir Johnson. Certes, ce sont deux ailiers-forts de métier, mais ils nous semblent complémentaires. Lee peut devenir le point d’ancrage qui faisait défaut aux Celtics depuis le départ de Kevin Garnett. Même s’il ne jouera pas forcément 30 minutes par match, on le voit bien débuter les matches pour équilibrer, une fois de plus, l’effectif, et apporter un danger régulier sous les panneaux.
« Ce qui me vient en tête, c’est beaucoup de pick-and-roll, avec Marcus, Isaiah, Avery » expliquait David Lee sur NBA.com à propos du jeu Boston. « Je sais que Coach Stevens veut beaucoup de pick-and-roll et de l’espace en attaque. Je suis sûr que je jouerais ailier-fort mais aussi pivot. J’en ai discuté avec le coach et Danny Ainge pour savoir ce qu’ils attendaient de moi. »
Avec un tel cinq, la « second unit » aurait aussi fière allure avec Thomas, Turner, Jerebko, Sullinger et Olynyk. Sans oublier Zeller, Rozier, Hunter, Jones et peut-être Young. Sur le papier, il manque un vrai « shooting guard » d’expérience, comme back-up d’Avery Bradley. Mais dans le jeu prôné par Stevens, avec beaucoup de mouvements et de permutations, le danger vient de partout, et la polyvalence des joueurs pourrait compenser l’absence d’un vrai spécialiste du shoot, en attendant l’éclosion de RJ Hunter.
Demain : Brooklyn