Outre les « Frenchies » Boris Diaw et Nicolas Batum, Giannis Antetokounmpo fait partie de ces joueurs sélectionnés dans la Team Africa pour leurs origines africaines.
L’ailier des Bucks, grec d’origine nigériane, n’avait jamais foulé le sol africain avant cette semaine, et il se sent déjà « comme à la maison ».
Giannis, on vous voit hyper enthousiaste depuis votre arrivée à Johannesburg. Il y a une forte part émotionnelle pour vous à l’abord de ce match ?
Je suis si fier et excité d’être ici, non seulement pour moi mais aussi pour le peuple africain. Je vois l’excitation dans les yeux des gens. C’est le premier match NBA sur le sol africain : comment être mécontent ? On est confiants bien évidemment pour faire triompher l’Afrique dans ce match historique.
Et c’est amusant que dans le cadre du camp de Basketball without Borders, tu aies endossé le rôle du coach de l’un de tes petits frères.
On est partout, les Antetokounmpo sont partout ! On continuera de s’imposer partout où l’on va passer, c’est comme ça que l’on fonctionne. J’ai un autre petit frère qui arrive. Kostas est dans ce camp d’entraînement, Thanasis est à New York, je suis à Milwaukee, mon grand frère Thenasis est au Nigéria : nous sommes partout !
Pourquoi vas-tu représenter le Nigéria au NBA Africa Game alors que tu évolues en équipe nationale avec la Grèce ?
Simplement parce que je me sens dans la peau d’un Africain. Mes parents sont Africains et je ressens le droit de représenter ce continent. Même si je suis également Grec, je ne pourrai jamais oublier mes racines. Mes parents sont nigérians et j’ai tout appris en Grèce c’est vrai. Mais je suis Africain : je suis noir, je ne suis pas blanc !
Propos recueillis par Pape Birame Sy