Dwane Casey : « Nous sommes encore une équipe en reconstruction »

Après un gros début d’année (24 victoire pour 7 défaites), les Raptors ont ensuite marqué le pas, sombrant même pendant les playoffs face à Washington. En deuxième partie de saison, Toronto a ainsi beaucoup souffert défensivement et Dwane Casey a failli y perdre sa place en début d’été.

Finalement maintenu à la tête de l’équipe canadienne, l’entraîneur apprécie les renforts de l’intersaison (DeMarre Carroll, Cory Joseph, Bismack Biyombo…) qui doivent apporter de la défense.

« Ça va nous aider, notamment le fait que DeMarre Carroll peut défendre sur les ailiers » confirme-t-il à NBA.com. « Nous avons associé Terrence Ross et DeMar DeRozan mais ce sont des arrières qui jouaient ailiers et qui devaient défendre sur des joueurs plus grands qu’eux. Que ce soit sur la défense individuelle ou au rebond, c’était un défi pour eux. Ils ont fait un boulot admirable il y a deux ans mais ça nous a coûté cher l’an passé, offensivement et défensivement ».

Les Raptors pensent avoir réglé ce problème avec DeMarre Carroll tandis que Cory Joseph et Bismack Biyombo apporteront leur énergie défensive en sortie de banc. Quant à Luis Scola, il peut toujours apporter des points dans la peinture.

Mais est-ce que ces additions suffiront à Toronto pour franchir un pallier ?

« Nous étions en avance sur notre planning. Quand nous avons échangé Rudy Gay [en décembre 2013], tout le monde pensait que nous allions chuter. Avant de pouvoir faire des ajustements, nous avons progressé. Mais nous sommes toujours une équipe en reconstruction. Ajouter ces gars, c’est énorme. Ça parait bien sur le papier mais il faut que ça fonctionne en octobre. J’aime les éléments que nous avons recrutés, défensivement et en termes de dureté. Ça va faire du bien à l’équipe et à la franchise ».

Dwane Casey est en tout cas sous pression. Si l’équipe stagne ou recule cette saison, le coach aura bien du mal à garder sa place sur le banc canadien.

« Comme je le dis toujours, le prochain pas est le plus compliqué. Passer du milieu de tableau au haut de tableau, c’est la chose la plus difficile dans le sport ».