Encore inconnu du grand public il y a peu, Matthew Dellavedova est devenu un phénomène tellement incontournable qu’il n’y a presque plus rien à écrire qui n’ait pas déjà été dit.
Son nom scandé par 20 000 fans
Enfin, tout dépend du point de vue puisque selon J.R. Smith, il y a, au contraire, tout à écrire…
« [Brendan Haywood et moi] on se disait justement, sur le banc, que quelqu’un devrait écrire un livre sur ce gamin, » confie-t-il au Cleveland Plain Dealer. « Qui aurait pu penser qu’il se retrouverait en finale NBA avec 20 000 fans qui scandent son nom ? C’est un joueur de rugby ou de je ne sais quoi. Qu’il soit dans cette situation, c’est incroyable. »
Le coéquipier de « Delly » avoue d’ailleurs que même lui n’aurait pas cru un tel scénari possible, alors même qu’il était le coéquipier de Jeremy Lin à New York au moment de la « Linsanity ».
« A chaque fois qu’il touche le ballon, qu’il réalise un stop ou quoi que ce soit, 20 000 personnes deviennent folles furieuses. Il n’y a pas beaucoup de gens qui ont cette chance, cette opportunité. Si quelqu’un m’avait demandé si je pensais qu’il y avait la moindre chance pour que cela arrive à un gars comme ça, j’aurais répondu que la seule fois où ça allait lui arriver, ça serait dans ses rêves. Sérieusement, c’est un conte de fées mais qui est réel pour lui. C’est le scénario d’un conte de fées. »
« Delly donne de l’espoir à tous les jeunes qui rêvent de jouer en NBA »
Evidemment, on sait à quel point ce genre de « hype » peut être éphémère, mais c’est évidemment plaisant de voir un monsieur tout-le-monde, un arrière australien de « seulement » 1.93m qui roule en Mazda, réussir de la sorte.
Toutefois, comme le rappelle son coéquipier Kendrick Perkins, il ne faut pas oublier que Dellavedova a dû batailler et travailler comme un acharné pour en arriver là.
« Delly donne de l’espoir à tous les jeunes qui rêvent de jouer en NBA. Vous avez là un gamin qui est sans doute le plus gros travailleur de l’équipe. Rien que sa manière d’étudier les matches sur vidéo. A chaque fois que je viens à la salle, il est le premier arrivé. Il a déjà pris plusieurs shoots, soulevé des poids, pris son petit-déjeuner puis shooté encore et toutes ces choses avant que j’arrive. Si vous suiviez Delly au quotidien, vous comprendriez pourquoi tout ceci lui arrive. »