Brook Lopez, l’homme fort de Brooklyn

Auteur de 20 points, 11 rebonds et 2 contres de moyenne sur les trois premiers matchs du premier tour des playoffs, Brook Lopez est clairement l’homme fort des Nets. Longtemps blessé et un temps pressenti sur le départ, le pivot de Brooklyn est désormais le point d’ancrage de son équipe. 

Et non seulement en attaque, où son toucher de velours dans le périmètre fait des ravages, mais également en défense où l’autre jumeau Lopez commence à avoir le même impact que Robin, le Blazer réputé pour son rôle défensif. En effet, selon ESPN Stats, les Hawks ont shooté à 5/21 face à Brook Lopez, sur ces trois premières manches.

« C’est un domaine sur lequel je me suis concentré toute l’année, » précise Brooks sur ESPN. « Je veux être présent sous le panneau pour mes coéquipiers. Quand ils se font passer, je veux être là pour contester les tirs et rendre chaque tir difficile. C’est un peu le thème de la série. Les coaches me le disent tout le temps. Je dois rendre la tâche compliquée à mes adversaires. »

Un retour au premier plan particulièrement savoureux

De plus en plus responsabilisé au sein de l’attaque, Brook Lopez a ainsi été sur la ligne de réparation à 12 reprises lors du Game 3 remporté par les Nets. Seul véritable point fort de Brooklyn face à Atlanta, du fait de son immense avantage de taille contre Al Horford et Paul Millsap, il est gavé de ballons à l’intérieur. Et pour cause, si les Nets veulent croire à un improbable upset, ça passera nécessairement par leur pivot en pleine rédemption.

Brook Lopez minimise lui le changement tactique opéré par le staff de Lionel Hollins… mais il ne boude pas son plaisir d’être enfin en pleine possession de ses moyens physiques pour les playoffs. Quand on se souvient qu’il a raté 65 matchs la saison passée et qu’il n’en a débuté que 44 cette saison, ce retour au premier plan est particulièrement savoureux.

« C’est grâce à notre jeu de passes. Honnêtement, on joue de la même manière mais en regardant les vidéos, on s’est également un peu adapté. Pour moi, la grosse différence, c’est que je suis en meilleure forme physique. J’ai retrouvé mon rythme basket et c’est évidemment plus facile d’être à l’aise quand on touche beaucoup le ballon. »