Pour son agent, Gerald Green n’est que le bouc émissaire des Suns

Vivement critiqué par Jeff Hornacek au sujet de son manque d’investissement, tout laisse à penser que l’aventure de Gerald Green dans l’Arizona devrait trouver son terme à l’issue de cette saison. Toujours défaillant en défense, l’ailier dunkeur n’influe pas sur le jeu de son équipe, d’autant que son adresse extérieure est en baisse par rapport à la saison passée (34 ,6% contre 40%). Face à cette vague de reproches, l’agent du joueur s’est manifesté pour exprimer son incompréhension.

« C’est totalement injuste de qualifier Gerald et son jeu de cette manière. On parle d’un joueur qui veut gagner à n’importe quel prix et qui est un coéquipier fabuleux dans le vestiaire. Je ne vois pas l’intérêt pour le coach d’agir ainsi. » a répondu Kevin Bradbury de l’agence BDA Sports au Sporting News.

« C’est incompréhensible que tous les torts lui retombent dessus »

Selon lui, les Suns se servent du joueur comme bouc-émissaire pour justifier leur mauvaise saison. Il s’étonne que la vision de la franchise à son sujet ait pu autant changer depuis la saison passée.

« Les Suns l’utilisaient beaucoup l’an passé, ils aimaient ce qu’il apportait, et personne ne se plaignait de sa défense. C’est malheureux que l’équipe ne soit pas au niveau attendu, mais j’ignore pourquoi tout retombe soudainement sur un gars en particulier, surtout qu’il savait très bien ce qu’ils avaient avec Gerald. Il peut scorer rapidement, quand il a du temps de jeu. Il apporte en défense, il est constant. Quand on entend le coach dire qu’il est si mauvais qu’il ne peut pas jouer, c’est un non-sens. Il faut se demander d’où ça vient et pourquoi. »

En fin de contrat à l’issue de la saison, Gerald Green devra vraisemblablement se trouver un autre club la saison prochaine. Mais avec 11,5 points par match en 19 minutes, il ne devrait pas avoir trop de mal à trouver une formation en quête d’un joker offensif.