Avec le nouveau contrat TV signé par la NBA, le salary cap pourrait bondir de 63 millions à plus de 90 millions de dollars en 2016. Pour Kevin Durant, Mike Conley, Nicolas Batum et tous les joueurs qui seront free agents dans 16 mois, c’est le jackpot assuré avec sans doute de gigantesques contrats à la clé.
La NBA prête à compenser les pertes éventuelles
Du côté d’Adam Silver, on aurait donc aimé adoucir l’augmentation sur plusieurs années afin de ne pas déstabiliser les franchises. La ligue vient toutefois de publier un communiqué, expliquant que le syndicat des joueurs refusait tout assouplissement de l’inflation au niveau du salary cap.
La NBA s’était pourtant engagée à compenser les pertes éventuelles (des salaires étant liés à un certain pourcentage du salary cap) en versant l’argent perdu au syndicat des joueurs, qui aurait alors dû le redistribuer aux intéressés. Avec une augmentation graduelle, certains joueurs auraient ainsi perdu de l’argent avec la mise en place de ce système. Mais alors, pourquoi les joueurs ont-ils refusé la solution de la ligue, si celle-ci s’engageait à compenser ces pertes ?
Les joueurs influencés par les agents ?
Pour Larry Coon, il y a peut-être deux raisons. D’abord, ce système mettrait des années à atteindre la valeur maximale alors que le syndicat des joueurs a bien l’intention de renégocier l’accord avec les propriétaires en 2017. En refusant une augmentation graduelle, l’union des joueurs entend ainsi négocier avec tous les éléments sur la table.
L’autre raison pourrait venir des agents. Avec une hausse énorme du salary cap en 2016, les joueurs vont signer des offres courtes jusque-là, avant de tous (ou presque) parapher d’énormes contrats dans 16 mois. Une hausse graduelle du salary cap aurait dilué ce phénomène mais pour les agents, qui touchent une commission sur chaque bail signé, la multiplication des contrats courts et l’explosion promise en 2016 est une aubaine…