Kobe Bryant raconte la naissance du « Black Mamba »

Omniprésent dans les médias, Kobe Bryant continue d’assurer la promotion de son documentaire « Kobe Bryant’s Muse ». Interviewé par Ahmad Rashad ou par Bill Simmons et Jalen Rose, l’arrière légendaire des Lakers a toujours un bon mot, une anecdote croustillante ou des histoires de coulisses à nous raconter. 

En l’occurrence, Slam nous rapporte un extrait de l’entretien avec Bryant dans lequel ce dernier revient sur la naissance de son personnage du Black Mamba. Alors dans un moment difficile de sa vie personnelle, Bryant explique qu’il a décidé d’accepter ses pensées les plus sombres plutôt que de les rejeter dans son inconscient.

« Si je dois tomber, je tomberai les armes à la main, en ayant mené mon équipe. Cette équipe va prendre ma personnalité, elle aura mon cran, ma combativité, ma volonté, mon esprit de compétition. Sur le terrain, nos adversaires ne vont pas simplement m’affronter moi et mon désir de vaincre, mais 12 mecs comme moi. »

« Je peux m’asseoir à la table de mes modèles : Magic et Michael »

Inspirés par leur leader charismatique, les Lakers vont effectivement réussir à remporter un doublé en 2009 et 2010. Le défi le plus difficile pour Bryant s’est pourtant déroulé en coulisses, avec ses coéquipiers.

« Cette férocité, cette colère, cette rage, je les ai en moi. Mais, la question est devenue de savoir comment instiller cet esprit à mes coéquipiers. Et pour ça, il faut utiliser les émotions les plus sombres : la colère, la frustration, le ressentiment et la tristesse doivent être utilisés comme arme. Que ce soit une cicatrice, une douleur, un mauvais souvenir. Certaines personnes ont peur de se servir de ce côté obscur mais c’est une telle force. Une fois que tu l’as fait tien, que tu acceptes ton côté méchant, tout devient possible. Je leur ai donné un champ d’expression. »

Avec une bague pour chaque doigt de la main, Kobe Bryant a assouvi son désir profond.

« Mon objectif, c’était de pouvoir m’asseoir à la table de mes modèles : Magic et Michael. Et je suis très fier d’être arrivé à ce niveau-là. »