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Lou Amundson, ou la vie compliquée d’un journeyman en NBA

Lou Amundson, ou la vie compliquée d'un journeyman en NBALa NBA n’est pas qu’une ligue de stars, peuplée des seuls LeBron James, Kobe Bryant ou Kevin Durant tous multi-millionnaires grâce à leurs contrats sportifs et leurs sponsors. Il y a aussi des joueurs de l’ombre, recrutés pour faire le nombre, parfois honorés d’un quart d’heure de gloire sans lendemain. C’est le cas de Lou Amundson, récemment signé par les Knicks pour un contrat de dix jours. Dans sa neuvième saison NBA (3,5 pts et 3,5 rbds en carrière), l’intérieur chasse toujours le contrat et selon lui, ce n’est pas toujours de tout repos.

« La vie de joueur NBA est probablement beaucoup moins glamour que ce que les gens ne pensent. » confie t-il à Hoopsfix. « C’est ma dixième équipe, donc il y a beaucoup d’instabilité, surtout pour un gars comme moi : beaucoup de voyages, c’est compliqué d’avoir une relation avec une fille, compliqué d’avoir un chez-soi, c’est dur d’être à l’aise n’importe où. »

Lou Amundson : « C’est souvent stressant et solitaire »

La situation du vétéran de 32 ans n’est pas isolée. Depuis toujours, les joueurs ont visité des équipes, parfois même pour quelques heures, sans pouvoir poser leurs bagages. Le meneur Mike James a ainsi connu 13 équipes en 12 saisons (sans compter son escapade européenne), Earl Boykins a visité 12 franchises dont trois la même saison, Tony Massenburg a traversé quatre équipes lors d’une même saison pour un total de 12 tout au long de sa carrière, Joe Smith fit plus fort avec la moitié de la ligue à son actif soit 15 équipes. Au final, cette situation n’a plus rien de surprenant en NBA, comme le disait Rasual Butler (8 équipes en 12 ans) en décembre dernier au Washington Post.

« Le parcours de chacun est différent. Le mien m’a amené à faire plusieurs équipes depuis que je suis dans cette ligue. Si les gens m’appellent un « journeyman », c’est comme ça, c’est juste un nom mais à la fin, je persévère et mon éthique de travail m’a donné l’opportunité de faire une longue carrière en NBA. » disait-il.

Et si cette vie de voyages, de transferts et de signatures incessants n’est sans doute pas toujours facile à accepter, elle permet aux joueurs de ramasser un joli pécule, intéressant s’il est utilisé avec conscience. Lou Amundson (plus de 8 millions de dollars de gain en carrière) reconnaît lui-même que ce quotidien reste une vie de privilégié.

« Nous sommes évidemment bénis et chanceux d’avoir ce travail mais je pense qu’il existe un aspect de celui-ci que les gens ne voient pas et qui est plus difficile. C’est stressant, beaucoup de travail et c’est une voie solitaire. » conclut-il.

C’est justement pour toutes ces raisons que certains bons joueurs préfèrent rester en Europe, ou tenter l’expérience chinoise pendant plusieurs mois, plutôt que de courir après les piges en NBA…

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