Jamal Crawford, 14 saisons et 15 000 points en carrière

« Je ne savais pas si je pourrais jouer. Après ma sieste, j’hésitais encore et puis après l’échauffement, je me suis dit que j’allais la tenter. »

Blessé aux côtes, Jamal Crawford avait raté le match de dimanche soir face aux Kings. Hier, il s’est longtemps tâté avant de se décider à jouer face au Jazz. À 16 points de la barre symbolique des 15 000 points en carrière, l’arrière vétéran des Clippers a finalement terminé la soirée avec 19 points, deuxième meilleure marque derrière les 31 unités de Blake Griffin.

Surtout, alors que J-Crossover avait inscrit le panier à deux points qui lui permettait d’atteindre le total des 15 000 points, le public du Staples Center lui a réservé une superbe « standing ovation ». Un moment rempli d’émotions pour le natif de Seattle.

« C’était vraiment cool. Quand on arrive en NBA, on ne pense certainement pas à ça. Tu cherches simplement à essayer de trouver ta place et de rester le plus longtemps possible, honnêtement. J’ai vu tellement de gars aller et venir. Je n’avais pas de temps de jeu normal jusqu’à ma troisième ou ma quatrième année. À ce moment-là, tu es à la croisée des chemins : soit tu es un bust, soit tu arrives à trouver ta voie. Je suis content que ça ait marché pour moi. J’ai été très constant et j’ai toujours essayé d’être le plus professionnel possible, sur et en-dehors du terrain. »

« Mettre le ballon dans le panier, j’ai le job le plus facile »

Avec 16 points et 4 passes de moyenne en 14 saisons de NBA (passées par Chicago, New York, Golden State, Atlanta, Portland et donc Los Angeles), Jamal Crawford a effectivement prouvé, à maintes reprises, qu’il était un joueur référence de la ligue. Avec sa capacité à se créer son shoot en toutes circonstances et son aisance dans le dribble croisé, Jamal est même devenu un joueur mythique des années 2000, ses 44 actions à quatre points (meilleur total de l’histoire) confortant sa place dans la légende.

« [15 000], c’est un bon nombre, ça fait un paquet de points mais honnêtement, comme je l’ai déjà dit par le passé, c’est grâce à mes coéquipiers et mes entraîneurs. Ce sont les gars qui posent les écrans, les gars qui font le travail de l’ombre. Mettre le ballon dans le panier, c’est le job le plus facile dans le fond. »

Avec une telle humilité, et une gentillesse louée par tous ses proches, Jamal Crawford mérite amplement de profiter de ce formidable accomplissement.