Depuis le 22 septembre, Basket USA vous propose ses traditionnelles previews pour la saison régulière. Comme chaque année, nous avons décidé d’effectuer un compte à rebours, de la 30e à la 1ère place.
Alors qu’ils ont été une des équipes surprises de la saison passée avec une belle 3e place à l’Est, les Raptors devront désormais confirmer. C’est évidemment le plus dur mais les fondations sont remarquables avec un trio de qualité, composé de Lowry, DeRozan et Valanciunas, et de vrais « role player » essentiels dans un collectif. Les dirigeants sont intelligents, les joueurs sont motivés, le collectif est déjà en place… Il y a tout pour faire aussi bien, voire mieux que la saison passée.
ETAT DES LIEUX
À l’instar des Hornets, les Raptors ont arrêté le bricolage, et décidé de repartir avec des fondations solides et saines. Depuis l’arrivée de Masai Ujiri aux commandes de la franchise, l’équipe a retrouvé des ambitions et, surtout, elle a gagné en stabilité avec un « Big Three » sous forme de colonne vertébrale avec Lowry comme meneur, DeRozan sur l’extérieur et Valanciunas à l’intérieur. Autour de ces trois joueurs de niveau All-Star, de la jeunesse et des ambitieux comme Terrence Ross, Greivis Vasquez ou Amir Johnson. Un groupe de 10 joueurs quasi interchangeables, renforcé cet été par Lou Williams, un parfait joker en sortie de banc, et un James Johnson qui revient au club après une belle saison aux Grizzlies.
La saison passée, les Raptors avaient arraché la 3e place du tableau des playoffs, en dominant l’Atlantic division. Ils n’en avaient pas profité face aux Nets, mais ils pourraient récidiver et compter sur la « faiblesse » de leur division pour à nouveau terminer dans les trois premières places à l’Est. À eux de ne pas gâcher cette opportunité pour enfin passer un tour de playoffs. Cela ne leur est pas arrivé depuis… 2001 et, à l’époque, il y avait Vince Carter, Chris Childs, Antonio Davis et un certain… Dell Curry, le papa de Stephen.
Ça ne nous rajeunit pas.
ARRIVÉES
Lou Williams et Lucas Nogueira (Hawks), Diante Garrett (Jazz), James Johnson (Grizzlies), Bruno Caboclo (rookie).
DÉPARTS
James Salmons (Pelicans), Nando de Colo (Russie), Steve Novak (Jazz), Julyan Stone, Dwight Buycks.
LE JOUEUR À SUIVRE
Kyle Lowry
C’est l’un des grands gagnants de l’intersaison avec un contrat de 48 millions sur quatre ans, qui fait de lui un meneur de jeu mieux payé que Jrue Holiday, Ty Lawson ou encore Stephen Curry. Courtisé par le Heat, les Rockets ou les Lakers, Kyle Lowry a choisi les dollars canadiens et le projet des Raptors. Une franchise où il a quasi carte blanche, et avec qui il fut à deux doigts de décrocher une place au All-Star Game. Désormais, on attend de lui qu’il se comporte davantage en leader. Costaud et complet, et pas très loin du niveau des meilleurs meneurs de la ligue, l’ancien Rocket doit devenir le patron d’une équipe très jeune, où le seul trentenaire est Chuck Hayes (31 ans). Face aux Nets, en playoffs, il avait manqué de maîtrise dans les moments importants, et on attend davantage de lui comme « playmaker ».
LE CINQ PROBABLE
Kyle Lowry – DeMar DeRozan – Terrence Ross – Amir Johnson – Jonas Valanciunas
LE BANC
Greivis Vasquez, Lou Williams, Will Cherry, Landry Fields, Jordan Hamilton, James Johnson, Bruno Caboclo, Patrick Patterson, Tyler Hansbrough, Chuck Hayes, Lucas Nogueira, Greg Stiemsma.
MASSE SALARIALE
77,5 millions de dollars (6e sur 30)
OBJECTIF
Comme les Suns à l’Ouest ou les Hornets à l’Est, les Raptors font partie des franchises qui montent. Pour l’instant, le titre est encore loin mais la direction collectionne les choix judicieux et a construit un groupe susceptible de jouer quelques années ensemble. L’objectif sera donc de passer un tour de playoffs, et c’est du domaine du possible. Surtout en dominant l’Atlantic division avec des Knicks en reconstruction et des Nets vieillissants. Cependant, le tableau n’est pas parfait puisque les finances sont dans le orange et que seuls sept joueurs sont sous contrat pour la saison prochaine. On imagine qu’un Williams ou un Johnson, en fin de contrat, chercheront à se montrer, et ça peut perturber un groupe. Mais on peut compter sur l’excellent Masai Ujuri pour manager la franchise avec la même poigne.
PRONOSTIC
1er de la division Atlantic– 5e bilan de la conférence Est (3e au classement)
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