Après des années à errer dans un tunnel, l’horizon s’éclaircit enfin à Charlotte. Économiquement, le retour des historiques Hornets à la place des pâles Bobcats redonne du boost à une franchise, née en 2004, qui ne s’est jamais imposée dans la ligue.
Sportivement, l’équipe a joué les playoffs la saison passée et s’est renforcée avec l’arrivée de Lance Stephenson, l’un des arrière les plus complets de la ligue (13.8 points, 7.2 rebonds, 4.8 passes) ainsi que Marvin Williams et Brian Roberts. Les playoffs seront donc le minimum pour un club plein d’avenir.
« On a un bon mélange entre des vétérans et des jeunes joueurs », estime Rich Cho, le GM de la franchise à nba.com. « Nous sommes meilleurs que l’an passé, comme certaines équipes de la conférence Est mais nous n’étions pas loin d’avoir une place plus haute dans le classement l’an passé. Donc, nous sommes en bonne position. »
Avec pourtant un joli bilan de 43 victoires et 39 défaites, les Hornets n’ont pas fini la saison dernière avec un sentiment d’épanouissement. Probablement que la blessure d’Al Jefferson dans le premier quart-temps du Game 1 face au Heat a joué dans la déception et la frustration du groupe.
« Les joueurs étaient heureux en fin de saison dernière mais pas satisfaits », poursuit Cho. « Cet état d’esprit est présent depuis le début de l’intersaison. »
Les Hornets sont ambitieux, ils veulent grimper dans la hiérarchie et les signatures successives d’Al Jefferson puis Lance Stephenson le prouvent : Charlotte espère devenir, marche après marche, une place forte de la conférence Est après avoir été le cancre de la ligue.
« Faire venir Al Jefferson a été un grand moment pour nous. Puis la signature de Lance a montré combien Charlotte pouvait être attirante comme destination. Pas seulement la ville mais aussi d’un point de vue sportif avec le staff et les joueurs que nous possédons. »