S’il y a bien un joueur qui a profité de la venue de Doc Rivers sur le banc des Clippers, c’est DeAndre Jordan.
Le pivot a explosé ses compteurs personnels avec 10.4 points, 13.6 rebonds et 2.5 contres de moyenne la saison dernière. Partenaire de Blake Griffin dans la raquette des Clippers, il rend donc hommage au travail de l’ancien coach des Celtics, dans les colonnes de SLAM.
« J’ai progressé cette saison. C’est en grande partie grâce à Doc Rivers. Il m’a donné de la confiance, car quand vous avez derrière vous quelqu’un comme lui, qui vous pousse à 150 %, on ne peut que donner le meilleur. Il est venu me voir et m’a dit ce qu’il voulait de moi, je l’ai pris comme un challenge, et ça a payé. »
La saison qui arrive sera celle de la confirmation, ce qui est souvent le plus dur dans une carrière. Mais Jordan a un objectif en tête : le trophée de meilleurdéfenseur de la saison, qui lui a échappé la saison passée. Meilleur rebondeur de la ligue, il avait terminé troisième du classement, derrière Joakim Noah et Roy Hibbert.
« Je veux être complet. Être un meilleur défenseur, une meilleure menace en attaque, un meilleur shooteur aux lancers-francs, pour ainsi rester sur le terrain et faire des stops. Je veux finir meilleur défenseur de l’année. Je ne veux plus finir deuxième ou troisième. Ce n’est pas agréable. »
« Nous n’avons pas de limites »
Collectivement, les Clippers visent toujours le titre. L’échec face à Oklahoma City est encore dans les esprits et devrait servir de moteur pour un effectif de grande qualité, renforcé cet été avec les arrivées de Spencer Hawes et Jordan Farmar.
« L’objectif de chacun en NBA, c’est de gagner le titre. C’est donc le notre aussi. On a les joueurs et le staff pour le faire. On doit seulement rester en bonne santé, et avec les recrues, on s’est fixé aucune limite»
Pour finir, il revient sur l’importance dans sa carrière de Chauncey Billups, récent retraité des parquets. « Mister Big Shot », touché au tendon d’Achille, avait disputé 42 matches en deux saisons avec Los Angeles entre 2011 et 2013.
« Il m’a énormément aidé. Les années où nous avons joué ensemble, il a été un mentor sur et en dehors du terrain. Il m’a enseigné la façon d’être professionnel, comment éviter d’avoir des hauts et des bas. C’est un champion et un MVP des Finals, on ne peut que l’écouter. Il a boosté ma carrière. »