Vincent Collet : « Evan Fournier va surgir de sa boîte à un moment donné »

Avec 9 points (à 4/9 aux tirs), 4 rebonds et 2 passes, Evan Fournier a profité de l’affrontement face à la faible Egypte pour retrouver un peu de confiance. Dans le dur depuis le début de l’Euro, l’arrière d’Orlando a ainsi marqué ses premiers points en compétition officielle avec les grands.

Et même si cela ne règle pas tout, ça aide forcément moralement.

« Voir la balle rentrer, même si je fais 0/4 à trois points, ça fait du bien », explique-t-il. « Ce n’est pas le top mais je vais continuer de travailler et de tirer ».

Pour Vincent Collet, il faut surtout qu’il évite de rentrer dans le cercle vicieux de la frustration.

« Ce qui est important, c’est qu’il n’a pas forcé les choses. On lui avait dit de laisser venir et il l’a fait davantage. Les tirs qu’il devait prendre, il les a pris. Il suffit d’un déclic. Je pense qu’il va surgir de sa boîte à un moment donné, comme l’a fait Edwin hier ».

Relancé au poste de meneur ?

Censé prendre le rôle laissé vacant par Nando De Colo, Evan Fournier sait qu’il déçoit. Manquant « de confiance, de rythme et de sensations », il a d’ailleurs été utilisé au poste de meneur en fin de match.

« C’est pour le remettre en confiance et aussi le tester dans une situation qu’on sera peut-être amenée à avoir », explique le sélectionneur. « Pour peu qu’il y ait des fautes sur nos meneurs, tout est possible ».

Et ça permet au Magic de retrouver, en partie, ses sensations.

« Jouer meneur, ça me fait du bien. Ça me permet d’avoir la balle et même si ce n’est pas pour être agressif, juste le fait d’avoir la balle et de pouvoir faire des lectures de jeu, ça me fait du bien ».

Prendre exemple sur Edwin Jackson

Evan Fournier admet d’ailleurs qu’il cherche encore à s’adapter aux différentes dimensions du terrain, à la vitesse du jeu et au fait que « tout le monde soit dans la raquette », surtout qu’il n’avait plus participé à une compétition FIBA depuis son arrivée en NBA. Mais pour lui, ce n’est pas une question d’adaptation au meilleur niveau mondial, comme le suggérait hier Vincent Collet.

« Edwin, c’est un très bon exemple. Hier, il rentre, il met un tir incroyable et ça le met en confiance. Derrière, il fait une super partie. Ce n’est pas une question de niveau, je joue en NBA. C’est juste une question de trouver son rythme et son rôle ».

Propos recueillis à Grenade