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Coupe du monde 2014 : quinze espoirs à suivre

Anthony Davis

Malgré les défections, une compétition internationale est toujours l’occasion de faire le point sur les jeunes promesses du basket. Ils ont entre 18 et 22 ans et présentent tous un profil différent.

Certains sont déjà des valeurs sûres de NBA ou d’Euroleague, d’autres au contraire commencent à peine à se révéler. Cette Coupe du monde est pour eux l’occasion de se tester au plus haut niveau, même si certains n’auront pas assez de responsabilités ou de temps de jeu pour s’illustrer. À quelques heures du début de la compétition, voici quinze jeunes de 22 ans ou moins à suivre les deux prochaines semaines.

 

Matias Bortolin (Argentine, 2m07, 21 ans) : cas particulier du basket argentin, Bortolin est passé très jeune par l’Europe (l’Italie puis l’Autriche). Il est finalement revenu dans son pays natal où il a remporté le trophée de meilleur jeune. Avec Marcos Delia (un an plus vieux), Bortolin représente le frontcourt du futur pour les Albicelestes. Moins mobile que son ainé, un peu plus brut, Bortolin a une marge de progression importante, avec un bon tir dans le périmètre, une bonne présence physique et toujours un placement judicieux. Ce sera intéressant de voir sa contribution à un tel niveau.

Dante Exum (Australie,  1m93, 19 ans) : tout ou presque a déjà été dit sur le rookie du Jazz. Incontestablement talentueux, Exum a néanmoins souffert en préparation, la faute à son inexpérience et une pression importante sur les épaules. Probablement utilisé en sixième homme, il pourrait mieux se trouver dans un rôle plus spontané. Des deux côtés du terrain, ses qualités physiques peuvent faire de lui un « game changer. » Pour le reste, il devra surtout apprendre à se fondre dans un collectif huilé, sans chercher à devenir la 1ère option. Mais Exum est un joueur altruiste et appliqué, cela ne devrait pas représenter trop de difficultés. Cette Coupe du monde est une grande étape pour apprendre les rudiments du basket professionnel. Encore trop vert à ce niveau, Exum pourrait néanmoins surprendre comme joker.

Raulzinho Neto (Brésil, 1m85, 22 ans) : petit arrière de formation, drafté en 47e position en 2013 (droits acquis par le Jazz), Neto a su se muer progressivement en meneur de jeu. Néanmoins, le Brésilien est avant tout un scoreur de premier plan, très attiré par le cercle. Plus jeune, il rappelait (toutes proportions gardées) Allen Iverson pour sa capacité à pénétrer et scorer sur des big men sans la moindre appréhension. À Murcie, l’international est devenu un joueur plus collectif et altruiste. À l’aise en fixation ou en percussion, Neto est un « petit » redoutable, hargneux, qui doit devenir plus constant dans son tir extérieur.

Mario Hezonja (Croatie, 2m03, 19 ans) : régulièrement dans les top 10 espagnols pour ses conclusions de alley-oop, le Croate est un des plus gros talents d’Europe. Très tôt responsabilisé à Barcelone, l’arrière-ailier est un monstre athlétique, capable de mettre la tête au niveau du cercle. Agressif, scoreur-né, il est aussi capable de se muer en playmaker grâce à une vision du jeu au dessus du lot. Bon tireur, défenseur féroce, Hezonja est un talent complet, aux fondamentaux excellents (son jeu de jambes est hors du commun). Le futur du basket croate.

Dario Saric

Dario Saric (Croatie, 2m07, 20 ans) : comme son cadet, Saric est un talent unique. Bien moins athlétique que son compatriote, l’ailier est cependant un joueur de premier plan, techniquement parlant. Il sait tout faire et profite d’un flair offensif rare. Bon au poste, pour se créer son tir ou faire jouer les autres, Saric jouit également d’une intelligence du jeu très rare pour son âge. Les nostalgiques de Dejan Bodiroga ne manqueront pas de voir beaucoup de similitudes entre les deux joueurs, même si c’est davantage un ailier qu’un arrière. Cette Coupe du monde pourrait permettre à Saric de prendre de l’ampleur au sein de la sélection. C’est un des jeunes qui aura le plus de responsabilités.

Anthony Davis (États-Unis, 2m10, 21 ans) : tout au long de l’été, le Pelican a été loué pour sa maturité et son activité au sein de la sélection américaine. Depuis les J.O de Londres, l’intérieur a pris de l’ampleur et s’impose désormais comme le meilleur joueur de sa génération à son poste. Attendu au sommet de la ligue à titre individuel, Anthony Davis a énormément progressé dans la compréhension du jeu et dans ses fondamentaux. Meilleur joueur de la sélection depuis le début de la préparation, Davis semble n’avoir aucune limite. Avec son envergure, ses qualités athlétiques et son talent balle en main, l’intérieur va faire des ravages durant la compétition, d’autant qu’il devrait être protégé par Mike Krzyzewski, en étant associé à Mason Plumlee et Kenneth Faried.

Kyrie Irving (États-Unis, 1m91, 22 ans) : lui aussi a fait du chemin depuis sa sélection dans la Select Team, il y a deux ans. Le futur coéquipier de LeBron James est attendu comme le titulaire à la mène, en alternance avec Derrick Rose. Il semble néanmoins qu’il ait la priorité, ne serait-ce que pour les garanties qu’il présente, en terme de santé. À son poste, Kyrie Irving n’a aucun équivalent chez ses adversaires. Athlétiquement, il est plusieurs classes au dessus de la concurrence. Aussi bien entouré qu’il ne l’est dans la sélection américaine, le meneur devrait pouvoir briller dans un rôle moins soliste, plus altruiste. Sa vitesse permettra de créer des décalages, et son adresse extérieur devrait également faire quelques dommages avec la distance FIBA. Le meneur des Cavs a les moyens de passer un cap, notamment au niveau de son leadership, régulièrement décrié depuis son arrivée dans la ligue.

Evan Fournier (France, 1m98, 21 ans) : décevant en préparation, le néo-Magic doit prendre les responsabilités initialement confiées à Nando de Colo et pour le moment, c’est un échec. Pourtant, Fournier est sans aucun doute un des plus gros talents offensifs de sa génération. Le problème ne vient certainement pas de ses qualités intrinsèques, mais plutôt de la tête, et de sa capacité à devenir un go-to-guy. Sans lui, les solutions offensives de l’équipe de France semblent trop limitées. Espérons qu’il trouvera le déclic car il a les qualités pour incarner le futur de la sélection.

Giannis Antetokounmpo (Grèce, 2m11, 19 ans) : après une saison rookie prometteuse dans le marasme de Milwaukee, « The Greek Freak » continue son ascension avec la sélection grecque pour la première fois de sa jeune carrière. À 19 ans seulement, l’ailier n’en finit plus d’étonner. Ses compatriotes ont salué sa capacité à s’adapter et il a montré à quel point son envergure pouvait faire mal dans le basket FIBA. En sortie de banc, il sera un renfort de poids derrière Papanikolaou. Plutôt attendu défensivement, Antetokounmpo pourrait aussi faire mal dans les phases de jeu rapide. Sa marge de progression est énorme et la Coupe du Monde pourrait lui faire beaucoup de bien.

Jonas Valanciunas (Lituanie, 2m11, 22 ans) : après deux saisons NBA à son compteur, le pivot des Raptors n’est déjà plus un inconnu. Très solide la saison passée, il est attendu comme l’un des hommes forts de ce Mondial. Avec ses fondamentaux solides, ses qualités athlétiques et son intérêt pour le cercle, Valanciunas a les armes pour devenir l’un des pivots dominants du continent européen. Depuis qu’il est en sélection senior, le Raptor a souvent peiné à s’affirmer. Cet été devrait être le bon pour le Lituanien, vu à son avantage lors de la préparation. Il sera suivi de très près par Toronto, qui attend beaucoup de lui pour la saison prochaine.

Isaac Fotu (Nouvelle Zélande, 2m05, 20 ans) : le basket kiwi n’est pas particulièrement attendu pour cette Coupe du Monde, mais la sélection néo-zélandaise pourra s’appuyer sur un collectif solide, coaché par Nenad Vucinic. Au sein du groupe, un joueur NCAA est attendu en la personne d’Isaac Fotu, joueur des Hawaii Warriors. L’ailier est une des plus grosses stars de son pays et a tourné le dos à une offre lucrative (300 000$ sur 3 ans, une somme énorme pour le basket local) pour rester en NCAA. Très intense, son jeu n’est pas sans évoquer celui de Joakim Noah ou d’Anderson Varejao. Tourné vers le cercle, actif en défense, l’intérieur dégage une énergie très bénéfique pour son équipe. S’il est sûrement trop court pour la NBA, il pourrait servir d’energizer à de belles équipes en Europe.

Maurice N’Dour (Sénégal, 2m06, 22 ans) : phénomène physique, le Sénégalais devrait marteler nombre de cercles durant cette Coupe du monde. Chouchou d’Ohio en NCAA, il s’est imposé comme l’un des meilleurs joueurs de son équipe. Ailier-fort de formation, N’Dour est capable de tirer de loin avec réussite. Gros rebondeur, excellent défenseur, le Lion est aussi un joueur porté sur le cercle. S’il est peut-être encore trop spontané dans ses prises de décision, son énergie en fait un joueur d’impact indispensable pour sa sélection.

Klemen Prepelic (Slovénie, 1m92, 21 ans) : espoir du basket slovène, Prepelic devrait occuper un rôle important aux côtés des frères Dragic. Gros tireur extérieur, l’arrière est capable de prendre feu à tout moment. Unidimensionnel, il peine à contribuer dans les autres secteurs du jeu. Mais à 21 ans, le joueur de Banvit a déjà la distance NBA dans les bras. Il représente une menace de choix pour sa sélection, notamment lorsque le meneur des Suns devra faire face aux prises à deux. Pour sa première campagne senior, il devrait bénéficier d’un temps de jeu conséquent.

Alex Abrines (Espagne, 1m98, 21 ans) : Diez et Hernangomez non retenus, le cadet de la sélection ibère est donc Abrines, déjà connu des observateurs de l’Euroleague. 32e choix de la draft 2013 (OKC), Abrines présente beaucoup de similitudes avec Rudy Fernandez. Scoreur dans l’âme, l’Espagnol est un excellent shooteur, capable de frapper de loin. Très intelligent et excellent dans le jeu sans ballon, il sait profiter des écrans à la perfection et n’aura aucun mal à s’adapter au jeu de sa sélection. Encore frêle, le garçon a besoin de se renforcer mais il peut sans aucun problème contribuer cet été, même si au sein de cet effectif pléthorique, son temps de jeu sera limité.

Cedi Osman (Turquie, 1m98, 19 ans) : utilisé avec parcimonie par l’Anadolu Efes cette saison en Euroleague, Cedi Osman est un jeune très prometteur. Meneur de formation, il s’est mué en arrière. MVP du dernier Euro U20, le Turc est un joueur très offensif, qui s’appuie sur des qualités athlétiques évidentes. Il doit encore apprendre à responsabiliser ses coéquipiers mais au sein de la sélection senior, cela ne devrait pas représenter un problème. Il faut en tout cas compter sur lui à l’avenir et son nom pourrait revenir plus fréquemment pour la NBA, une fois qu’il aura engrangé quelques matchs supplémentaires.

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