Vincent Collet : « J’ai réussi à préserver mes cadres, ce qui n’est pas neutre »

Les Bleus sont encore invaincus dans leur Bleu Blanc Tour. Opposés ce soir à la Grèce, un rival historique, les hommes de Vincent Collet ont réalisé une solide performance pour s’imposer de 8 longueurs (81-73).

Le sélectionneur tricolore s’est montré satisfait du niveau affiché par ses ouailles, en se félicitant surtout d’avoir pu préserver ses joueurs cadres avant un troisième match en trois soirs, demain contre la redoutable Serbie.

« Même s’il y a eu un écart à un moment, cet écart a été long à se dessiner. On a éprouvé des difficultés en première mi-temps mais on a bien fini. Ensuite, on a été au coude à coude pendant cinq minutes et puis après, il y a eu un excellent passage. On a très bien joué en attaque, on a trouvé nos shooteurs dans les coins et on a su monter l’intensité défensive. Ça, ça me fait plaisir. On a un peu trop géré sur la fin, on a perdu le rythme. Mais on a préservé l’essentiel et on sait très bien que c’est de la préparation. On ne cherche pas l’écart dans ce type de match. Et puis, j’ai réussi à préserver mes cadres en dernier quart, ce qui n’est pas neutre non plus. Dans la consistance, c’était mieux aujourd’hui qu’hier. Même si on a relâché à la fin, on n’a pas eu de trous d’air comme hier en deuxième et en troisième quarts temps. »

Des séances vidéos focalisées sur le placement défensif

Ce n’est encore que de la préparation, insiste coach Collet. Et il a raison.

Sans Boris Diaw et avec un Nicolas Batum qui nous la joue profil bas jusqu’à maintenant, les Bleus continuent de se trouver des ressources inespérées avec Thomas Heurtel à la mène et Rudy Gobert sous les panneaux. Pour l’un des cadres du groupe, Nando de Colo, la mayonnaise prend tranquillement dans l’équipe, avec le travail défensif comme programme commun.

« On savait que les Grecs voulaient poser leur jeu et jouer sur les dernières secondes de chaque possession. On a été bon collectivement pour faire quelques stops et on a pu développer notre jeu. On essaie de respecter les placements défensifs, on a fait de la vidéo spécifiquement sur ça. Il y a eu du relâchement. On sait que le tournoi de Pau est très important pour l’équipe. Ça nous a confirmé qu’il fallait rester concentré sur 40 minutes. »

Evan Fournier à 10 points, Edwin Jackson performant en défense et Kim Tillie opportuniste, les choix du staff tricolore s’annoncent encore une fois compliqués au moment d’écrémer le groupe. Mais plutôt s’en réjouir que s’en plaindre pour Vincent Collet…

« Tous jouent crânement leurs chances et ils ne nous facilitent pas la tâche du choix final. Mais c’est comme d’habitude et c’est mieux comme ça. Il faut se réjouir de la concurrence et je suis content de ce que font les joueurs mais on parle là des 11e et 12e joueurs de l’équipe. Ce n’est pas eux qui changeront le résultat de l’équipe. Ce qui m’importe, c’est qu’il puisse apporter quelque chose au groupe. »