Actuellement en préparation pour la Coupe du Monde disputée à domicile, Ricky Rubio négocie également en coulisses avec Minnesota pour prolonger avec les Timberwolves.
« Ma priorité, c’est de jouer. Mon contrat ne change rien… »
À 23 ans, le meneur souhaite un contrat maximum, soit 85 millions de dollars sur cinq ans mais l’Espagnol est décontracté, et a pris ses distances avec les tractations.
« J’essaye de rester à l’écart de tout cela. » confie Rubio à Marca.com. « Je ne vais pas mentir, j’en parle à mon agent mais c’est son domaine. Mon travail est sur le terrain et je suis heureux lorsque je joue. Que je signe ou non ce contrat ne changera pas qui je suis, je suis toujours le même, je suis un gamin. »
Si Ricky Rubio a si confiance en son agent, c’est aussi que ce dernier, Dan Fegan, n’est autre que le représentant de Chandler Parsons, le même qui a fait sauter la banque des Dallas Mavericks. Malgré son désir de prolonger, le meneur ne cache pas que cette saison fut collectivement délicate.
« Je suis personnellement très heureux d’avoir disputé les 82 matchs de la saison, c’était un de mes objectifs après ma blessure. » poursuit-il. « Collectivement, ce ne fut pas une très bonne saison, nous avons gagné 40 matchs, ce n’est pas beaucoup. »
Impatient de débuter la Coupe du Monde
Heureusement pour lui, Ricky Rubio a la possibilité de gagner une autre médaille avec la sélection ibérique. Chez eux, les Espagnols sont les favoris avec les États-Unis et l’ancien joueur de Barcelone est particulièrement excité de commencer la compétition.
« Je peux sentir toute cette pression ! C’est génial car j’ai la chance de jouer avec mes amis et c’est tout ce qui compte (…). C’est une chance que nous puissions jouer à domicile. Tout le monde joue pour l’amour du jeu. Bien sûr, il y a la pression et cela peut jouer beaucoup mais il faut l’oublier, même si c’est facile à dire. On doit aller sur le terrain et nous amuser. Certes, autour de nous il y a beaucoup de préoccupations mais à la fin, ce n’est que du basketball. »
Professionnel depuis huit ans (!), Rubio est déjà un vétéran et parle comme tel. Déjà double champion d’Europe et vice-champion olympique avec l’Espagne, son palmarès est incroyable pour un joueur de son âge. Si certains émettent des doutes sur sa marge de progression restante (9,6 points à 38%, 8,6 passes en 32 minutes cette année avec les Wolves), c’est aussi oublier que le joueur n’est né qu’en 1990.
Revanchard après une élimination en demi-finales du dernier Euro contre la France et une saison sans playoffs, le meneur aura à coeur de montrer que ses limites sont encore loin d’être atteintes. De là à mériter 85 millions de dollars ?