La vieille garde des Nets arrache le Game 7

Dos au mur, les Nets devaient frapper les premiers. Et ils devaient frapper fort ! C’est exactement ce qu’ils ont fait en dominant le match d’entrée de jeu, forçant les intérieurs des Raptors à abdiquer tôt dans le match. DeMar DeRozan (28 points) a fait tout ce qu’il a pu dans le désastre offensif de son équipe, symbolisé par le 4/16 aux tirs de Kyle Lowry. Mais Brooklyn était bien plus solide avec quatre de ses cinq titulaires en double figure.

C’est effectivement la vieille garde des Nets qui a pris ses responsabilités. Joe Johnson (17 points) a ouvert le bal avant que Paul Pierce (12 points) et Deron Williams (23 points) ne se joignent à la fête. Touché à la cheville, le meneur de Brooklyn s’est montré courageux pour finir le match, et planter notamment le trois points qui scelle le sort du match. Utilisé au-delà de sa limite habituelle de 20 minutes, Kevin Garnett (13 points) a lui été très précieux dans la fin de match…

DeMar DeRozan contre les Nets

Dans l’obligation de s’imposer sur leur parquet du Barclays Center, les Nets prennent le match par le bon bout. Kevin Garnett est servi près du cercle et Deron Williams montre qu’il est dans de bonnes dispositions offensives. En fait, tout Brooklyn est dans le bon rythme avec Joe Johnson qui domine toujours autant, puis Pierce qui marque 7 points d’affilée et le banc des Nets qui se montre efficace. Avec 13/19 aux tirs en premier quart, les joueurs de coach Kidd marquent la bagatelle de 34 points, leur meilleur total de la série en premier quart (34-19). En face, heureusement que DeMar DeRozan (10 points à 4/6) a été bon car les Raptors ont mangé chaud dans la peinture (4 points contre 22 pour les Nets).

DeRozan poursuit son festival en deuxième quart, mais son sentiment de solitude grandit encore. Valanciunas plombé par les fautes, Johnson maladroit et Lowry qui force : les Raptors arrivent à la mi-temps avec un 14/38 aux tirs. Les Nets dominent leur sujet de manière écrasante avec un écart de 19 points (60-41). Seul Deron Williams (12 points) est en double figure mais c’est par un effort collectif que Brooklyn a fait la différence, avec Andray Blatche en sortie de banc par exemple… ou encore Alan Anderson qui plante une ultime banderille sur la sonnerie. Et puis, dans la peinture, les Raptors sont véritablement une espèce en voie de disparition avec un déficit de 10 rebonds (25-15).

Kevin Garnett stabilise la fin de match

Si l’écart est fait en faveur des locaux, il n’est nulle question de baisser le pied au retour des vestiaires. Deron Williams montre la voie avec 4 points rapides. Par l’intermédiaire de Patrick Patterson et Jonas Valanciunas, Toronto aura bien droit à une petite embellie. Mais c’est bien Brooklyn qui garde la main sur le match. Certes, les attaques sont enrouées dans ce troisième quart mais, en défense aussi, les Nets ont l’avantage sur les canadiens. De 19 à la pause, l’écart est à 20 avant le dernier quart (79-59). Seule ombre au tableau, la blessure à la cheville de Williams.

Touché en deuxième, puis en troisième quart, Deron Williams serre les dents et garde l’articulation au chaud. Mais c’est bien depuis le banc qu’il observe le retour furibard des Raptors. DeRozan est comme toujours à l’initiative avec ses 28 points et un dunk féroce en contre attaque. Mais Vasquez et Lowry qui rentre enfin un tir de loin, viennent enfin lui prêter main forte. Ce 11-0 qui réduit l’écart à 10 longueurs oblige Jason Kidd à rappeler sa vieille garde. Et bien lui en prend car Kevin Garnett (13 points) est fondamental en fin de match. Il stabilise le jeu avant que Williams et Johnson ne se chargent de plier le tout (97-83). Avec Lowry à 4/16 et Vasquez à 4/10, les Raptors ont cruellement manqué d’options offensives derrière DeRozan. Brooklyn aura droit à son match 7 à Toronto dimanche.

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