Actuellement 7e de la conférence ouest, les Mavericks vivent une saison conforme à leurs prévisions. Pourtant, avec seulement trois défaites de retard sur Portland (5e), l’équipe entraînée par Rick Carlisle pourrait même jouer les troubles fêtes à l’Ouest.
BasketUSA s’est entretenu avec Donnie Nelson, General Manager de l’équipe.
Les Mavs sont actuellement qualifiés pour les playoffs. Cette saison est-elle conforme à vos attentes ?
Le but reste de gagner le titre. Les playoffs sont un premier pas pour cela mais on a pris un virage intéressant récemment et il faut qu’on poursuive dans cette voie.
Sur quels aspects devez-vous encore progresser pour réellement faire partie des challengers ?
On a beaucoup de nouveaux joueurs et ça prend du temps pour créer une cohésion sur le terrain. On doit s’améliorer surtout en défense, c’est notre plus gros point faible cette année.
Il y a plusieurs agents libres (Marion, Nowitzki) à la fin de la saison, quels sont vos projets pour votre équipe ?
On aime notre équipe et on veut garder notre entente dans le locker room. Dans tous les cas, on veut que Dirk revienne l’an prochain c’est sûr. Vince Carter a eu une très bonne saison. C’est un meilleur joueur, il comprend mieux le jeu et est même devenu un bon passeur.
Un mot sur Rodrigue Beaubois qui est revenu en France pour finir sa convalescence ?
Il a déjà joué en NBA. Il doit montrer qu’il est en forme physiquement et surtout prêt mentalement. Si ces deux facteurs sont réunis, bien entendu que c’est un joueur NBA. On déjà 4 meneurs de jeu dans l’équipe, c’est pourquoi on n’a pas essayé de le recruter.
Dans quels domaines Dirk Nowitzki peut-il encore progresser ?
Il n’y a pas un joueur qui ait plus envie de gagner que Dirk. Bien sûr, il y a toujours de la place pour progresser mais il est très malin et il peut encore bosser sur de nouveaux shoots ou de nouveaux moves.
C’est le meilleur joueur européen de l’histoire de la NBA pour vous ?
Je pense que oui. Je dirais qu’Arvydas Sabonis fait également partie de cette liste tout comme Tony Parker. C’est dur à déterminer car chaque joueur évoluait à un poste différent.
Propos recueillis par Jérome Knoepffler