Pour sa première saison à Phoenix, Gerald Green fait l’unanimité avec 15.4 points de moyenne. La meilleure saison de sa carrière, tout simplement.
Il est même à 20.6 pts par match en mars. Il est heureux comme jamais en Arizona, et veut y rester.
« Oui, je suis excité d’être ici. Je suis heureux, car c’est le lieu idéal pour moi ici. Je sais qu’ici, je peux m’installer pour un bon moment », se projette-t-il dans le Boston Globe.
Surtout après des années galères où il n’a pas trouvé sa place dans la ligue. Après des passages en D-League, à Boston et à Minnesota, il se retrouve, à 23 ans, hors de la NBA et va aller jouer deux ans en Russie, puis une saison en Chine avant de signer aux Nets.
« Quand on va là où on n’avait jamais prévu d’aller, on change, on devient plus mature. Les choses ont changé. Il y a deux ans, je ne savais pas où aller. Maintenant, je suis plus vieux et je comprends que tout ça, ce n’est pas un hobby, c’est un travail. Rien n’est acquis, donc je prends cette seconde chance comme la preuve que je peux réussir dans cette ligue. Pour l’instant, je n’ai rien fait. »
Green a aussi reconnu ne pas avoir compris les conseils de Doc Rivers à l’époque de Boston.
« Il a été dur avec moi, mais si j’avais su ce que je sais actuellement, les conseils de Doc auraient été parfaits pour moi. Il ne m’a jamais dit de mauvaises choses. C’était pour m’aider et je n’ai pas compris tout ça. Je ne savais pas comment être professionnel. »
C’est-à-dire ?
« J’étais jeune, pauvre et je devais payer les factures. Donc tout était différent. Je ne savais pas gérer ça. J’aimerais pouvoir revenir en arrière, mais si je le faisais, je ne serais pas celui que je suis aujourd’hui. »