Dirk Nowitzki, le chasseur de Pelicans

Après trois victoires d’affilée, les Pelicans ont chuté. A domicile, et ce revers (100-97) porte la marque de l’inévitable Dirk Nowitzki. L’Allemand inscrit 11 de ses 21 points dans le dernier quart-temps, et c’est lui, sur un contre sur Eric Gordon puis aux lancers-francs, qui fait basculer le match côté Dallas dans les trente dernières secondes alors que Anderson, tout seul, manquera le tir de l’égalisation à deux secondes de la sirène.

« Ça aurait pu tourner de leur côté » ne s’enflammait pas Nowitzki. « Mais on a réussi quelques gros stops, à prendre des rebonds importants pour finalement l’emporter face à une équipe vraiment bonne. »

Car même sans Anthony Davis, les Pelicans ont effectivement une bonne équipe avec Jrue Holiday à la baguette, Al-Farouq Aminu qui réalise son meilleur match en carrière avec 16 pts et 20 rbds, et Ryan Anderson qui compile 18 pts et 13 rbds. Si ces deux-là élèvent leur niveau de jeu au rebond, l’absence de Davis sera plus facile à digérer.

Il est juste dommage que Anderson ait manqué ce tir à deux secondes de la fin…

« On a mal défendu sur cette dernière action » faisait remarquer Nowitzki. « On a changé sur les écrans, et il s’est retrouvé tout seul. Je ne sais pas ce qui s’est passé, et il a pu shooter tout seul, en tête de raquette. Le genre de tir qu’il met 8 fois sur 10, et on a eu vraiment de la chance. »

Sur l’ensemble du match, ce n’est pas volé puisque le match fut équilibré et à chaque mini-break, l’une ou l’autre équipe répondait par un run. Deux équipes très proches l’une de l’autre donc, et que l’on devrait retrouver toute la saison dans la course aux playoffs.

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