[preview 2013-14] Le Top 10 des meilleurs ailiers forts

Suite de nos previews poste par poste avec le poste d’ailier-fort ou « power forward » pour reprendre le terme américain.

Comme pour les previews sur la saison régulière, chaque membre de la rédaction a donné son Top 10, et nous avons ensuite effectué une synthèse. Entre parenthèses, la progression ou régression par rapport à la saison passée.

Contrairement au poste d’ailier trusté par LeBron James, Kevin Durant et Carmelo Anthony, celui d’ailier-fort a connu un revirement radical nommé Tim Duncan, le Peter Pan des Spurs.

1. Tim Duncan (+7)

Il était classé huitième l’an passé à la même époque, mais après un été à bosser son physique et alléger sa masse pour continuer à être performant, voilà que Tim Duncan règne à nouveau sur le poste 4… à 37 ans. Il faut dire qu’avec 18 points, 10 rebonds et 3 passes par match (soit ses stats en 2009-10) plus une nouvelle apparition en finale NBA (malheureusement sa seule défaite), Duncan a démontré qu’il était probablement le meilleur de sa génération… et le meilleur de l’histoire sur son poste ! Un monstre de régularité !

2. Kevin Love (-)

Après sa blessure à la main et ses 18 matchs la saison passée, Kevin Love est en mission rédemption. Descendu sous les 110 kilos pour la première fois de sa carrière pro, l’intérieur des Wolves est dans une forme physique resplendissante. De plus, il a compris qu’il ne pouvait plus tirer uniquement la couverture sur lui; son équipe a besoin d’un leader et Love est prêt à endosser ce costume. Le double All Star veut enfin réussir à porter Minnesota jusqu’en playoffs et nul doute que Love devrait retrouver son niveau de 2012, à savoir 26 points et 13 rebonds par match.

3. Blake Griffin (+1)

Tout comme Kevin Love âgé de 24 ans et tout comme lui auteur d’une saison un peu en deçà l’an passé, Blake Griffin s’est préparé pour un retour en pleine lumière. Athlète incroyable par sa puissance au sol et son explosivité malgré son gabarit, l’ailier fort des Clippers veut passer un cap cette année sous la houlette du nouveau coach Doc Rivers. Il est maintenant prêt à faire entendre sa voix dans le vestiaire et compte bien inverser la tendance statistique qui voit ses moyennes aux points décroître chaque année depuis son entrée dans la ligue (23, 21, 18). Reste à savoir si ses genoux le laisseront virevolter jusqu’en juin prochain…

4. Chris Bosh (+2)

Double champion NBA avec le Heat, Chris Bosh hérite d’une belle place dans la hiérarchie des ailiers forts malgré un rendement statistique moindre (17 points, 7 rebonds). Mais le rôle de l’intérieur est fondamental à Miami puisqu’il y joue les pompiers de service alternant sur les postes 4 et 5 selon les besoins, donnant son corps pour son équipe, sans la moindre complainte. Ce n’est pas un hasard si Spoelstra n’a par exemple cessé de répéter que Bosh est le joueur le plus important du Heat. Et ce dernier s’acquitte en effet de sa tâche avec beaucoup de professionnalisme en égalant ainsi sa meilleure moyenne aux contres quand tous ses autres totaux sont sous ses moyennes en carrière. Pierre angulaire du Heat, Bosh vise évidemment le triplé… tout en restant le roi du bizarre !

5. Dirk Nowitzki (-4)

Privé de playoffs l’an passé pour la première fois depuis l’an 2000, Dirk Nowitzki a également posté sa pire saison statistique du troisième millénaire. Il faut effectivement remonter au siècle dernier, en 1999, pour voir le Wunderkind sous la barre des 20 points de moyenne. Cela explique donc sa chute dans notre classement, mais à l’instar de Duncan, il ne faut pas non plus croire au déclin inéluctable de l’étoile allemande. Après un été à se reposer et avec une équipe plus solide aux Mavs, le champion 2011 aura encore son mot à dire dans la conférence Ouest.

6. LaMarcus Aldridge (-1)

Toujours aussi rentable et efficace, LaMarcus Aldridge se rapproche bon an mal an de la trentaine… et il n’a toujours pas fait la moindre vague en playoffs ! Le temps va commencer à presser pour le All Star des Blazers qui est certes l’un des meilleurs attaquants de notre classement, mais certainement pas le plus grand meneur d’hommes du monde. Encore perfectible en défense, Aldridge doit surtout se faire violence et taper du poing sur la table quand le besoin s’en fait sentir. Avec Batum et Lillard à ses côtés, il doit devenir l’homme fort de Portland et (au moins) leur faire passer le premier tour des prochains playoffs.

7. Zach Randolph (-)

Certainement pas le joueur le plus beau à voir jouer, Zach Randolph n’en reste pas moins l’un des plus efficaces. Avec 15 points et 11 rebonds de moyenne, l’ancien Jail Blazer poursuit donc sa résurrection dans le Tennessee en formant avec Marc Gasol l’un des duos intérieurs les plus effrayants de la ligue. Véritable poison quand il parvient à vous enfoncer de son postérieur rebondi, Randolph figurera encore parmi les meilleurs rebondeurs du pays. Et ses Grizzlies seront tout aussi probablement des candidats au titre encore cette année.

8. Kevin Garnett (entrée)

La palme revient aux vétérans dans cette fin de classement, et parmi eux, comment ne pas évoquer l’entrée de Kevin Garnet. Transféré de Boston à Brooklyn avec son pote Paul Pierce, Garnett va certainement relever aux Nets l’ultime défi de son immense carrière. Repositionné comme ailier fort avec la présence de Brook Lopez, le Big Ticket devrait retrouver ses automatismes de l’époque Minnesota à défaut d’en retrouver les jambes. Pour ces dernières, coach Kidd a déjà prévu un programme allégé pendant la saison régulière. Car c’est bien en playoffs qu’on jugera de l’apport réel de Garnett aux Nets.

9. Pau Gasol (-6)

C’est la plus grosse chute du classement. Le Laker sort effectivement de sa pire saison en 11 ans de carrière (14 points, 9 rebonds, 4 passes tout de même). Jamais en phase avec Dwight Howard qui piétinait sur ses plates bandes, l’idole ibère n’a pas réussi à s’imposer dans le marasme ambiant de la saison passée à LA. Désormais associé à Chris Kaman dans la peinture, Gasol devrait retrouver ses marques et, surtout, disposer de davantage de tickets shoots (surtout sans Kobe).

10. David West

Vétéran qui ne fait pas de bruit, David West est pourtant l’un des joueurs clés des Pacers qui ont été défié le Heat en finale de conférence au printemps dernier. Véritable meneur d’hommes qui motive ses coéquipiers et a pris Roy Hibbert sous son aile (pour la progression que l’on connaît), West est une valeur sûre de la NBA. Capable de planter dans le périmètre comme d’enfoncer son adversaire au poste bas, le double All Star veut maintenant atteindre son Graal : le titre !

Mentions : David Lee, Anthony Davis, Serge Ibaka, Kenneth Faried, Greg Monroe, Paul Millsap et Ryan Anderson.

Sort du Top 10 : Amare Stoudemire.

Classement 2012/13

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