Otto Porter est-il la pièce manquante à l’effectif des Wizards pour permettre à l’équipe de retrouver les playoffs ? Le jeune joueur de vingt ans, sélectionné en troisième position en juin dernier, est devenu le premier joueur du Top 3 de la Draft à rester dans sa ville universitaire depuis un certain Hakeem Olajuwon. Nous l’avons rencontré dans les vestiaires après la rencontre de pré-saison entre Washington et Brookyn.
Tu as été formé à l’université de Georgetown qui évoluait déjà au Verizon Center. Considères-tu le fait de connaitre la ville et les infrastructures comme un avantage ou bien aurais-tu préféré découvrir un nouvel environnement ?
Je pense sincèrement que c’est un point très positif pour moi parce que cela va faciliter grandement mon adaptation. Passer du championnat universitaire à la NBA est déjà une étape particulièrement difficile à franchir, et c’est pour cela que de pouvoir garder un certain nombre de repères sera un vrai plus, surtout en début de saison. Quand j’arrive à la salle, je connais déjà tout le personnel et j’avais donc pu croiser à de nombreuses reprises le staff des Wizards ainsi que les joueurs. La seule différence, c’est que le vestiaire des Wizards est à peu près dix fois plus grand que celui de Georgetown.
La Draft a été particulièrement imprévisible mais la plupart des analystes avaient vu juste en te plaçant en troisième position des « Mock Draft ». Savais-tu que les Wizards allaient de sélectionner ?
J’avais eu de bons contacts avec tout le staff des Wizards pendant mes workouts ici, et je sais qu’ils ont suivi mon parcours tout au long de la saison. Mais rien n’est jamais acquis avant d’entendre son nom prononcé par David Stern, surtout après la non-sélection de Nerlens Noel.
Les Washington Wizards ont terminé la saison précédente sur une bonne dynamique. Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés cette année ?
Notre objectif est de nous qualifier pour les playoffs. Ce ne sera pas facile parce que la Conférence Est est devenue plus forte pendant l’intersaison mais nous allons tout faire pour y parvenir. John (Wall) semble plus déterminé que jamais et il sera notre leader sur et en dehors du terrain. J’ai eu la chance de le rencontrer avec Bradley (Beal) l’an dernier et nous sommes allez manger ensemble un soir. J’ai hâte de pouvoir jouer à ses côtés.
Sur le plan personnel, as-tu des ambitions particulières ?
Ma seule ambition, c’est d’aider les Wizards à finir dans les huit premières places de la conférence. J’espère juste pouvoir rester en bonne santé pour me donner à 100% quand le coach fera appel à moi.
Un dernier mot sur tes anciens camarades de Georgetown. La saison qui arrive te semble-t-elle prometteuse pour les Hoyas ?
Oui, une nouvelle ère démarre avec la nouvelle Big East. Georgetown sera à la March Madness, cela me semble une certitude. Après, j’espère que nous pourrons enfin briser la malédiction et ne plus nous faire surprendre dès le premier tour par un outsider. Ne pas avoir été en mesure de passer la première semaine du tournoi reste le seul regret de mon passage chez les Hoyas.
Propos recueillis au Verizon Center