Après 25 minutes d’émission, Tony Parker s’est présenté mardi soir sur le plateau du Grand Journal, avec sa médaille d’or autour du cou et sous un tonnerre d’applaudissements.
Le meneur des Bleus annonce, sourire aux lèvres, qu’il n’a toujours pas quitté sa médaille, ni sa planète puisqu’il n’a pas dormi depuis dimanche.
Antoine De Caunes débute son interview en lui demandant la différence avec un titre NBA.
« C’est dur de comparer, car on en a bavé, on a attendu 10 ans avant de gagner. C’est beaucoup d’émotions, et même si je n’aime pas comparer, gagner avec son pays, c’est spécial. »
Ensuite, l’animateur rappelle le parcours de Parker, né en Belgique d’un père américain et d’une mère originaire des Pays-bas, et l’interroge sur son second passage à l’Elysée, après celui de 2007.
« J’ai été plus impressionné par Nicolas Sarkozy. Je ne pensais que cela me ferait le même effet, mais l’Elysée en 2007, c’est spécial. Là, j’étais davantage content pour mes coéquipiers et les coaches. »
Nicolas Batum rejoint TP
Ensuite, Doria, la miss météo de Canal Plus, raconte l’histoire de l’invention du basket avec l’accent canadien. Parker annonce la publicité et après les Guignols, la seconde partie s’enchaîne avec Nicolas Batum, appelé Batman par De Caunes, qui rejoint le plateau.
On en profite alors pour découvrir une séquence d’une minute du prochain Intérieur Sport, diffusé le 5 octobre sur Canal+. C’est un extrait de la mi-temps de la finale contre la Lituanie. Puis Canal+ s’est rendu à l’INSEP pour interroger des jeunes joueurs dont TP est l’idole.
« Quand on s’entend avec les gens avec lesquels on joue, on peut faire des miracles » rappelle TP en regardant Batum. « Je suis fier de jouer pour mon pays et de pouvoir influencer les jeunes ».
Une fin évitable
L’émission n’oublie pas l’humour avec une séquence où TP est « nominé » pour sa performance dans une publicité. Une manière aussi de moquer Frank Ribéry et l’image des footballeurs…
Puis, Lionel Jospin y a va de son conseil pour les shoots extérieurs tandis que Usain Bolt lui montre ses exploits sur un panier placé sur l’obélisque de la Concorde !
Enfin, De Caunes, affublé d’un panier autour du cou, termine l’émission en proposant à Tony de marquer avec des petits-suisses !
Une séquence tout sauf indispensable, tant l’ensemble avait été cohérent et agréable à suivre jusque-là
Ridicule avec Kevin Durant il y a quelques semaines, Le Grand Journal a (heureusement) été bien plus professionnel et sérieux avec Parker. A l’exception de cette dernière séquence…