Il est au centre de toutes les discussions depuis vendredi soir et la signature de Dwight Howard à Houston.
Hakeem Olajuwon est revenu, pour SLAM, sur ces qualités techniques et sur ce qu’il apprend aux joueurs qui viennent faire des stages chez lui.
Mais d’abord, retour sur sa technique, son élégance et son légendaire Dream Shake qui a tant fait souffrir les défenseurs.
« Ça me vient du football. Je ne l’ai pas traduit vers le basket plus tôt, car ce n’était pas encore instinctif. Quand mon adversaire ne me donnait rien, ma première réaction était de lire ce que la défense pouvait me donner et de le prendre. C’est tout l’efficacité d’un joueur d’être capable de lire ces situations. Si on me donne un jump shot, je le prends, si on joue physique, alors j’évite, si vous n’êtes pas décidé, alors je vous force à faire quelque chose. Le basket est un jeu intelligent, car il faut être précis dans ses décisions. »
Une précision que recherchent maintenant les joueurs NBA en venant prendre des cours avec lui. Olajuwon compare cela à de la science et se transforme en monsieur bricolage pour l’expliquer.
« J’apprends à ces joueurs à prendre le basket comme une science. Par exemple, si on prend la construction et l’ingénierie, que vous avez un mur porteur et que vous voulez le modeler, vous ne pouvez pas le bouger. Alors qu’une colonne, on peut la bouger. Donc on crée un mouvement au basket en faisant bouger un joueur, en utilisant son poids sur sa jambe. On attaque ensuite sur cette jambe car il ne peut plus bouger. Quand je travaille avec de jeunes joueurs, et que je vois les expressions sur leurs visages, c’est une grande joie pour moi. Ils réalisent que le basket est une science. »