« Cinq minutes, douche comprise ». C’est le surnom que donnaient certaines conquêtes à Jacques Chirac… C’est aussi celui dont on pourrait affubler Gregg Popovich, tant il expédie parfois les conférences de presse, aussi vite que les interviews entre quart-temps.
On vous a retranscrit en intégralité son intervention de samedi. Du grand Popovich !
Entre la blessure de Tony Parker, et la méforme de Manu Ginobili, êtes-vous plus préoccupé que d’habitude à cette même période de la saison ?
Je n’ai pas comparé avec les saisons précédentes, et je ne suis pas préoccupé puisqu’ils vont bien.
Avant le match 4, on avait évoqué un changement de cinq de départ à Miami. Est-ce que vous avez été surpris par ce qu’ils ont fait ?
Non.
Vous connaissant, vous n’êtes pas du genre à révéler votre stratégie, mais pourriez-vous tenter quelque chose de différent ?
Je déteste dire des banalités, et dire que tout est possible. Votre question m’oblige à dire des banalités.
Pourriez-vous donner des infos précises sur la santé de Tony Parker puisqu’on a vu qu’il y avait une baisse de niveau entre sa première et deuxième mi-temps ?
Je l’ai déjà dit, il va bien.
Comment décririez-vous l’impact de Chris Bosh sur la série ? Il reste sur trois double double. Il a eu des difficultés au rebond. Qu’est-ce que vous retenez de lui ?
Chris Bosh joue très bien.
Rien de nouveau par rapport à ce que vous aviez vu en vidéo ?
Non. Ce qu’il fait, je l’ai souvent vu faire ça.
Pourriez-vous parler de manière plus large de l’évolution actuelle de la NBA. Vous aviez David Robinson et Tim Duncan, et…
Vous êtes sérieux ? Vous voulez que je vous parle de l’état de la NBA ?
Non, non… Juste le fait que les équipes NBA jouent de plus en plus de « small ball »…
Je ne me soucie uniquement de ce qui se passe dans cette série. Les tendances en NBA ne m’intéressent pas.