On poursuit les présentations des meilleurs joueurs de cette prochaine draft avec Otto Porter, l’homme à tout faire de Georgetown cette saison. Auteur d’une superbe saison avec ses 16,2 points, 7,5 rebonds et 2,7 passes décisives, il n’a, en revanche, pas été en mesure d’amener son équipe dans le dernier carré de la March Madness.
Résumé de la saison
Auteurs d’une grosse saison régulière (25V – 7D), les Hoyas ont totalement raté leur March Madness en se faisant sortir par la surprenante équipe de Florida Gulf Coast. Si Otto Porter a bien joué son rôle de leader, en revanche ses coéquipiers n’ont su élever leur niveau de jeu pour passer les premiers tours. Eliminés aux portes du Sweet 16, les hommes de John Thompson doivent maintenant reconstruire après le départ de leur leader.
Qualités
Très doué offensivement, Otto Porter a beaucoup progressé lors de sa deuxième saison à Georgetown. Plus efficace à 3-points (44,2 % contre 22,6% pour sa première saison), il a en outre amélioré ses stats dans de nombreux domaines tel que le rebond (7,5 prises par match contre 6,8 l’an passé) ou encore son pourcentage au lancer franc (77,7% contre 70,2%). Véritable playmaker, il est l’un des rares joueurs de NCAA à savoir tout faire sur le terrain.
Défauts
Amené sans doute à être un second rôle pour ses débuts dans la grande ligue, il va devoir apprendre à ne plus porter le ballon la majeure partie du temps. Son véritable point faible de son jeu se situe au niveau de son impact physique. Comme d’autres avant lui, Porter devra prendre du poids pour survivre en NBA. Avec des match up à prévoir face à des garçons comme LeBron James, Kevin Durant ou Paul George, il aura besoin de se renforcer pour tenir la cadence face à ce genre de joueurs.
L’œil de Basket USA
Avec son physique et la même mécanique de shoot de Reggie Miller, Otto Porter est l’extérieur le plus complet de cette draft. Véritable playmaker de son équipe, il a démontré cette saison qu’il était capable de diriger son équipe. Très altruiste, son véritable défaut est d’être unidimensionnel en pouvant seulement évoluer au poste 3. Mixant les qualités d’un Tayshaun Prince jeune et d’un LeBron James pour sa gestion de l’attaque, il devrait pouvoir apporter un gros plus dès son année rookie.
Ranking 1 – 5
Si Porter est légèrement en retrait par rapport à Noël, Zeller ou McLemore son profil reste intéressant. Unique joueur de cette draft qui possède une telle variété dans son jeu, il peut prendre le jeu à son compte ou faire jouer son équipe. Washington (chez lui !), Sacramento ou la Nouvelle Orléans ont des besoins à ce poste. Cleveland aussi, mais les Cavs oseront-ils le prendre en premier ?
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