Quincy Pondexter : « On sait que la défense fait gagner les matchs »

Quoi ? Une nouvelle interview d’un joueur du banc ! Et oui, car entre les joueurs « stars » qui refusent de parler avant le match et les obligations de podium après le match, il faut savoir ruser. Et ni une ni deux, BasketUSA s’est faufilé dans le vestiaire pour tendre le micro à Quincy Pondexter, un joueur drafté par le Thunder en 2010, role player important chez les Grizzlies. Ce bon filon qui ne paye pas de mine !

Car Pondexter, c’est quand même un ancien « All Pac 10 » pour sa dernière année à la fac de Washington où il a joué avec Isaiah Thomas, Spencer Hawes ou Justin Holiday. Mais c’est aussi celui qui, lors du Game 1, a failli être le sauveur avec 3 lancers pour égaliser (il en ratera 2 pour la seule victoire d’OKC). Et puis c’est celui qui a rentré hier soir un tir à trois points qui fait très mal au Thunder en fin de match.

Tu as été drafté par le Thunder il y a maintenant 3 ans de cela, mais on t’a envoyé à New Orleans le jour de la draft. Que s’est il passé ?

Oui, ça s’est passé très vite. Mon agent a fait ce qu’il fallait et j’ai atterri à la Nouvelle Orléans. J’étais transféré avec Craig Brackins et c’était un échange contre Cole Aldrich et Mo Peterson à l’époque.

Pour revenir sur cette série, tu as un rôle de plus en plus important dans cette équipe de Memphis. Quel est le rôle que le coach t’a donné ?

Je suis encore un jeune joueur donc, à vrai dire, je suis déjà très content de pouvoir jouer à ce niveau, en playoffs. Je me sens hyper chanceux d’être là, donc je profite au maximum. Mon rôle ? De faire tout ce qu’on me demande de faire sur le parquet. Si je dois me sacrifier en défense, je le ferai. S’il faut mettre un shoot, je vais essayer de le mettre. Mon but c’est de faire que l’équipe tourne bien.

Lors du match 1, c’est toi qui hérite du dernier tir et Reggie Jackson t’envoie sur la ligne des lancers. Tu peux nous décrire cette situation de ton point de vue…

Le coach a mis ce système en place. Je savais qu’ils allaient garder Mike Conley de près, donc je me suis présenté pour proposer une solution et le tir était ouvert. Il y avait peu de temps sur l’horloge. Après, il fallait rentrer les lancers ! Je n’ai pas réussi mais on est passé à autre chose après cette défaite.

Tu as un rôle également assigné en défense. Tu as défendu sur combien de joueurs sur cette série… parce qu’on a l’impression que tu les as tous gardé un à un, non ?

Tous ! (Rires) Chacun de ses joueurs. Mais aussi sur la série précédente. C’est ce que je disais plus tôt : je ferais n’importe quoi pour obtenir la victoire. Le plus important, c’est que l’équipe gagne à la fin.

Mais comment tu expliques cette mentalité défensive qui règne dans votre équipe ?

On a beaucoup de joueurs ici qui ont cette mentalité inscrite en eux ! Ils sont arrivés avec ça. Donc quand tu additionnes… Mais on joue tous dans notre rôle, on ne se prend pas pour ce qu’on n’est pas. On a des acharnés de la défense avec nous, car on sait que c’est ça qui permet de remporter des matchs.

Propos recueillis à Oklahoma City