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Quand Kevin Durant compare ses tirs avec des pommes…

Kevin DurantRappelez-vous… Il y a 10 jours, Kevin Durant annonçait qu’il en avait plein les bottes d’être le « meilleur second rôle » de la NBA ! Cette déclaration était au coeur d’un long entretien avec Sports Illustrated. Le magazine est sorti et en voici les pépites. C’est cadeau.

Justin Zormelo, son éminence grise

La première information de cette rencontre avec le leader du Thunder, c’est que Durant est suivi par Justin Zormelo depuis l’été 2011. Le Zormelo en question est un « geek des statistiques » dans les mots de KD, mais surtout, il est devenu l’assistant particulier de l’ailier All Star depuis cette élimination en finale de conférence face à Dallas.

Sorti de la fac de Georgetown quand Durant était à Texas, Zormelo a roulé sa bosse chez les Bulls et le Heat en tant que stagiaire à la vidéo avant de lancer sa propre boîte de statistiques (Best Ball Analytics) qui compte déjà pas mal de clients côtés dans son écurie (outre Durant, Wade, Hibbert, Ibaka, Wall ou encore Jeff Green, McGrady et Shaq – quand il était à Boston).

Assis à chaque match à la section 104 de la Chesapeake Arena (juste au-dessus du terrain), Zormelo compile des chiffres et des statistiques quasiment en live pour décrire le match de son nouveau poulain. Ensuite, il fourgue toutes ses données alimentées de clips vidéos directement sur la tablette de Durant qui peut repartir à ses études tranquillement chez lui.

Durant sait donc avec certitude, chiffres à l’appui, que ses meilleures positions sont aux angles à 45° de chaque côté du terrain et en tête de raquette. Dans les mots de Kevin lui-même, cela résonnerait presque comme une philosophie de vie.

« Disons que tu as 40 pommes sur un pommier. Je pourrais en manger 30 mais j’ai commencé à me limiter à 15 ou 16. Je m’autorise le 3-points quand il est ouvert et le jeu dos au panier quand il est en tête de raquette. Ça, ce sont des bonnes pommes. Par contre, je jette les 3-points en transition et les tirs en reculant après un stepback. Ça, ce sont des pommes pourries. Le 3-points en tête de raquette, c’est une pomme mi-figue mi-raisin. Mais je veux le meilleur de mon pommier. »

LeBron James : son idole et son ennemi

Le second point majeur de ce magnifique article concerne la relation privilégiée entre Durant et LeBron James. Pour comprendre cette admiration (réciproque) des deux meilleurs joueurs actuels de la ligue, il faut remonter en 2005. Le jeune Durant a 17 piges et Lebron James l’invite dans le vestiaire des Cavs lors d’un déplacement à Washington D.C., la ville natale de Durant.

Depuis, Durant a bien grandi, en tant qu’homme et en tant que joueur, et l’idole qu’il regardait avec des yeux pleins de rêves, est désormais l’ennemi mortel qui s’interpose toujours, que ce soit pour les titres individuels (MVP) ou collectifs (dernières Finals). Du coup, Durant redouble d’attention.

« Je ne regarde pas beaucoup de basket quand je ne suis pas à la salle. Mais je regarde chaque statistique de LeBron James. Je veux savoir combien de points, de rebonds, de passes il a cumulé, et quel est son pourcentage aux tirs. S’il a fait 30 points, 9 rebonds et 8 passes, je peux te dire exactement comment il a joué, quel type de tirs il a rentré et à qui il a fait ses passes. »

Plus caractériel cette saison (12 fautes techniques), moins patient avec ses coéquipiers – et d’autant moins depuis le transfert de James Harden qui l’a obligé à « éteindre le bouton famille », Durant veut progresser. Et vite ! Il continue d’avancer avec ses bottes de sept lieues et ses immenses segments, comme sur ce dunk magistral sur la raquette des Rockets au premier tour cette année, ou celui-ci (qu’on aurait tort d’oublier) énormissime contre Dallas en 2011.

« Les gens voient deux jeunes basketteurs noirs américains au sommet de leur jeu et ils veulent voir le clash. Ils veulent voir le conflit. Ils veulent voir la haine. Mais ils oublient que Bird a pleuré pour Magic. Un copain m’est tombé sur le râble récemment mais je lui ai dit : ‘Calme toi ! Je ne la joue pas facile contre LeBron. Tu ne vois pas que j’ai envie de le détruire à chaque fois qu’on est sur le terrain ?’ »

Esseulé au gouvernail du vaisseau Thunder, Durant continue pourtant d’écrire sa légende avec cette performance monstrueuse à 35 points, 15 rebonds et 6 passes (et évidemment le tir de la gagne) face aux Grizzlies. Malgré l’adversité, Durant poursuit son apprentissage du Jardin de la NBA, croquant allègrement dans les bonnes pommes qu’il a soigneusement choisies au préalable.

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