Cinquième victoire de suite pour le Jazz !

Le Jazz n’a jamais été aussi proche de se qualifier pour les prochains playoffs, toujours avec le duo Al Jefferson (24 points, 10 rebonds) – Mo Williams (20 points, 9 passes) aux manettes. Utah prolonge sa série positive (5e succès de rang), tout en infligeant aux Blazers leur 5e défaite de suite. Le Jazz a désormais une victoire d’avance sur les Lakers. 

Trop de balles perdues côté Blazers

Toujours sans LaMarcus Aldridge, les Blazers ne sont plus la même équipe et ça se voit d’entrée de jeu contre Utah réputé pour sa densité dans le secteur intérieur (même sans Enes Kanter, blessé). Le Jazz prend rapidement le contrôle des opérations, comptant 10 points d’avance après le premier quart (29-19).

Derrière son axe meneur – pivot toujours aussi consistant, c’est Derrick Favors (18 points, 7 rebonds) qui sort du banc pour faire mal aux Blazers. Surtout, Utah a dominé dans la peinture en prenant 10 rebonds offensifs (contre 3 pour Portland) et en profitant des 16 balles perdues par les Blazers en les transformant en 19 points.

Utah concentré sur son objectif

Damian Lillard (17 points) a bien établi un nouveau record pour le nombre de 3-points réussi par un débutant dans une saison (169) (le précédent record était à Steph Curry) mais Portland n’y arrive plus. Nicolas Batum (10 points, 4 passes) ne joue plus avec le même entrain. Wes Matthews finira meilleur scoreur du club d’Oregon avec 23 points en poche mais Portland était déjà largué à 9 minutes de la fin (93-79).

Un 13-4 porté par Mo Williams et son adresse de loin aura eu raison des quelques attentes de Terry Stotts. Et puis, cerise sur le gâteau, Jamal Tinsley envoie le vainqueur du concours de dunks, Jérémy Evans, pour un alley oop peu commun en fin de match. Utah ne veut pas abdiquer dans la course aux playoffs, et avec ce 5^ème succès, rend les choses bien corsées pour les Lakers, entre autres…

« Il nous reste 8 matchs à jouer et on sait que LA est une très bonne équipe avec 4 Hall of Famers. Mais on prend les matchs un par un et on a notre destin entre nos mains si on fait ce qu’on a à faire. On ne doit pas se soucier des Lakers » conclut Randy Foye.

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