Dix ans après Carmelo Anthony, les Orangemen vont tenter de remporter un nouveau titre, et c’est toujours avec Jim Boeheim aux commandes. Pour les adversaires, il faudra encore cette année déjouer cette zone 2-3, marque de fabrique de Syracuse depuis des années.
Le bilan de la saison (26 v – 9d)
Auteur d’une première partie de saison extraordinaire, les « Orange » ont eu plus de difficultés par la suite. Les hommes de Jim Boeheim arrivent dans cette compétition avec la volonté de faire taire leurs détracteurs. Resté aux portes du Final Four l’an passé, ils veulent désormais prendre leur revanche et retrouvé leur lustre d’antan.
Point fort : un collectif à tout épreuve
Contrairement à beaucoup d’équipes engagées dans cette March Madness, l’équipe de Syracuse présente un roster complet et équilibré. Cette saison, Boeheim a fonctionné avec une rotation de 9 joueurs, un luxe tant un grand nombre d’équipes ont une rotation d’à peine 7 ou 8 joueurs. Malgré une fin de saison compliquée, les « Orange » arrivent relaxée dans cette fin de saison et devrait logiquement aller loin dans cette compétition.
Point faible : la réussite à 3 points
Adepte de la défense en zone depuis ses débuts, Jim Boylan aime également le basket bien construit en phase offensive. Pourtant, cette saison, son équipe semble avoir quelques difficultés : mis à part Fair ou Southerland, aucun joueur ne dépassent les 40% de réussite à 3 points. Un problème qui pourrait être préjudiciable alors que les défenses se resserrent dans cette compétition.
Le Facteur X : l’orgueil
Si les « Orangemen » avaient bien débuté la saison, ils ont en revanche eu plus de difficultés par la suite avec un bilan négatif face aux formations qualifiées pour la March Madness (7v-8d). Défaits contre des équipes de milieu de tableau comme Marquette ou Pittsburgh, ils devront obligatoirement rester mentalement dans leurs matchs pour pouvoir s’imposer. Leur récentes défaites contre Louisville ou Georgetown ne sont pas encourageantes, mais peuvent leur servir d’électrochoc dans cette compétition.
La stat : 39
Soit le nombre de rebonds pris en moyenne par les hommes de Jim Boeheim. SMême si Fab Melo a rejoint la NBA, la défense de zone permet à Syracuse de verrouiller la raquette, et les coéquipiers de Fair font partie des meilleures équipes NCAA dans le domaine.
A venir
Syracuse est une équipe solide qui a toutes les armes pour aller loin dans cette compétition. Les « Orangemen » devront se rassurer dès le début de la March Madness au risque de retourner dans leur travers de la deuxième partie de saison et risquer une élimination directe. Nul doute que les coéquipiers de Fair seront observés par les ccouts de la NBA et notamment Michael Carter-Williams. Face à Montana, Syracuse part évidemment favori, mais on sent bien l’upset…