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Il y a 20 ans, Latrell Sprewell étranglait son coach…

spreeFormidable deuxième arrière sous les couleurs des Warriors, des Knicks et des Wolves, quatre fois All-Star et même élu dans le meilleur cinq de la NBA en 1994, Latrell Sprewell est malheureusement pour lui davantage connu pour ses frasques et ses déclarations choc. Son fameux « J’ai une famille à nourrir » après avoir refusé une offre de 21 millions de dollars sur trois ans est passé à la postérité. Tout comme son agression sur son coach, PJ Carlesimo.

C’était le 1er décembre 1997, il y a 20 ans jour pour jour. Les Warriors sont dans les choux avec une victoire en… 14 matches ! L’ambiance est évidemment lourde, et lors d’un entraînement, Latrell Sprewell pète les plombs et s’en va étrangler son coach, PJ Carlesimo, pendant dix secondes avant que ses coéquipiers ne viennent séparer les deux protagonistes.

Vingt minutes plus tard, même entraînement, Spree revient à la charge et essaye cette fois de coller une droite à PJ Carlesimo. Echec. Le joueur est conduit directement hors de la salle par les assistants coachs et il sera par la suite coupé par son club et suspendu par la ligue. Vingt millions de dollars partis en fumée et un an sans basket pour l’arrière, alors qu’il était au sommet de son art (21 points, 4 rebonds et 5 passes de moyenne).

« Je ne cautionne pas ce qu’il a fait » réagira son coéquipier Bimbo Coles. « Mais c’est beaucoup pour un seul homme. »

Pour le syndicat des joueurs, Latrell Sprewell était la cible idéale pour que David Stern, alors patron de la NBA, qui réaffirme son autorité avec une punition exemplaire.

« Il y a de fortes chances que ce soit le cas. Il fait partie de la 2e ou de la 3e catégorie des superstars. »

« Je ne me suis jamais senti en danger »

Invité de YES Network, l’ancien coach de Golden State et Brooklyn racontera, 15 ans plus tard, comment il a vécu cette attaque en règle d’un des joueurs les plus fougueux de l’histoire.

« On était en plein milieu d’un entraînement, on était sur un exercice, et je lui ai demandé de mettre un peu plus d’énergie sur une passe… J’étais plus surpris que choqué. Car, il faut bien se remémorer qu’il y avait du monde autour de nous. C’était un entraînement, et des choses arrivent durant les entraînements. Mais rien ne semblait présager ça. C’était vraiment surprenant. Mais ce n’était pas non plus une situation où je me suis senti en danger. »

C’est en fait tout un contexte qu’il faut analyser pour comprendre le geste de Latrell Sprewell. Les Warriors étaient donc à une victoire pour treize défaites à ce moment de la saison et l’arrière All-Star n’était déjà plus dans son état normal. Régulièrement rappelé à l’ordre par son coach, il le défiait en permanence.

Lors d’un temps mort, alors que Golden State se prend une volée de bois vert face aux rivaux angelinos des Lakers, Latrell Sprewell se marre carrément et PJ Carlesimo le traite d’imbécile. La tension montait donc lentement mais sûrement… jusqu’à ce 1er décembre et cet exercice de passes avec Muggsy Bogues.

Une relation vénéneuse

Tentant de se défendre, Latrell Sprewell expliquera qu’il avait prévenu PJ Carlesimo (« Ne me parle pas, je ne suis pas d’humeur aujourd’hui »). Si l’on comprend la frustration d’un joueur qui est un gagneur né et un compétiteur forcené, son passage à l’acte est inexcusable et il s’agit encore aujourd’hui de l’un des gestes les plus graves entre un joueur et un entraîneur. Les traces de strangulation sur le cou de PJ Carlesimo ont marqué les esprits.

Depuis, les deux individus se sont recroisés, se saluant sans plus d’amabilités. Latrell Sprewell ne s’est d’ailleurs jamais excusé publiquement, et ce qui interpelle. Même si PJ Carlesimo lui-même ne s’est jamais attendu à ces excuses.

« Non, pas besoin d’excuses. C’était il y a longtemps maintenant. On s’est revu en 2001 quand je commentais pour NBC. C’était le match de Noël et on était au Garden. Spree est venu pour une interview d’après match avec Clyde [Frazier, ancienne légende des Knicks devenu consultant pour la chaine locale]. On s’est salué, sans plus. C’était notre première rencontre en face à face… depuis l’audience au tribunal. Rien de fantastique mais cordial. »

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