Le Garden est à nouveau imprenable. Face à Golden State cette nuit, les Celtics ont engrangé leur 8e victoire consécutive à la maison, en s’imposant 94-86. Emmenés par un Paul Pierce flamboyant (26pts, 8rbds), qui a allumé la mèche, et un Jeff Green épatant, qui a su mener les siens à la victoire (14 de ses 18pts en 2e mi-temps). Après deux soirées euphoriques, Stephen Curry a souffert, notamment face à un Avery Bradley en mode chien de garde, et termine avec « seulement » 25 points (6/22). Tout comme David Lee, qui a rendu un piteux 4/13 au tir malgré ses 19 rebonds.
Le jeu des Warriors est à double-tranchant. En abusant du run and gun, des shoots en première intention, la plupart du temps à 3 points, les joueurs d’Oakland parviennent parfois à réaliser d’extraordinaire séries, et à mettre leurs adversaires au fond du trou mentalement. Mais à l’inverse, lorsque l’adresse n’est pas au rendez-vous, c’est autant de munitions rendues pour l’autre équipe.
Pierce ouvre le bal
Cette nuit les Warriors n’ont pas été adroits (32/94 au tir, dont 5/23 à 3points), et sont en plus tombés sur une défense qui leur a tenu tête. Les Celtics ont trouvé leur rythme de croisière depuis la blessure de Rondo, et ont réussi à jouer avec d’autres atouts. Parmi eux, la défense d’Avery Bradley, qui a fait vivre un cauchemar à Stephen Curry en première mi-temps, l’homme à abattre. Lancés par un Paul Pierce des grands soirs, auteur de 13 points dans le seul premier acte, les Celtics obligeaient Curry à réaliser un exploit pour parvenir à scorer.
Les Warriors s’accrochent
A + 11 à l’issue des 12 premières minutes (31-20), Boston craquait quelque peu depuis la ligne des lancers par la suite, et offrait l’opportunité à Harrison Barnes (13pts en 1ère mi-temps) de réduire l’écart (39-38). Grâce à un nouveau panier + la faute, Pierce permettait aux siens de souffler à nouveau. Un effort mal payé, car Richard Jefferson marquait son seul panier de la soirée, à 3-points, pour clôturer la 1ère mi-temps (50-46).
Bradley lâche prise
Englué dans les pattes de Bradley, Stephen Curry bénéficiait de deux coups de sifflets (généreux?) qui mettaient le meneur des C’s hors course, obligé de sortir après seulement 4 minutes de jeu en 3e quart pour … sa 5e faute ! A 56-56, le match était alors complètement relancé, sauf que c’est Jeff Green qui était désigné pour défendre sur Curry, tâche qu’il accomplissait avec brio. Un choix payant pour Doc Rivers, d’autant que Jeff Green sortait le grand jeu en attaque.
Green fait passer Boston au vert
Alors qu’on le croyait out pour le match, après être violemment retombé de tout son poids sur sa hanche, lors d’un drive conclu par un passage en force, Green revenait encore plus fort, et participait largement au rush des Celtics. En marquant deux paniers en fin de 3e quart, dont un avec la planche en fin de possession, puis en concluant un 17-6 en faveur de Boston, servi par Jordan Crawford en contre-attaque (77-66). Jamais Golden State ne parvenait à rattraper cet éclat. Et avec un avantage de + 13 à 3’30 de la fin (87-74), les locaux pouvaient tranquillement gérer, afin de s’adjuger une victoire méritée, 94-86, sans que les 3-points tardifs de Thompson et Curry n’aient pesé dans la balance.
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