La cuvée 2008 est probablement la plus prometteuse depuis celle de 2003 (LeBron, D-Wade, Bosh, Melo…) puisque plusieurs joueurs sont amenés à dominer la ligue dans les années qui viennent.
Comme Derrick Rose, par exemple, qui peut devenir le meilleur meneur de l’Est ou O.J Mayo, l’un des futurs scoreurs d’élite de la ligue.
Soutiens de stars cette année, Russell Westbrook et Michael Beasley devraient aussi devenir des joueurs majeurs de la ligue.
A l’inverse, comme tous les ans, certains joueurs ne confirment pas leur rang élevé dans la draft, ni l’espoir placé en eux.
Voici donc notre Top 5 des déceptions de la draft 2008.
1 – Danilo Gallinari (New York Knicks): 6.1 pts, 2 rbds, 14 minutes / 28 matchs
Rentré en Italie pour se faire opérer du dos, l’Italien, choisi en 6e position, n’a pas vraiment réussi à rentrer dans le système D’Antoni. Dommage pour ce shooteur qui semblait parfait pour le Run and Gun, joué aux Garden cette saison. Même si les fans des Knicks ont plutôt apprécié son enthousiasme, c’est pour l’instant un bide.
2 – Joe Alexander (Milwaukee Bucks): 4.2 pts, 1.8 rbds, 11 minutes / 48 matchs
Ultra athlétique et d’ailleurs postulant pour le concours de dunks, Alexander peine à s’imposer dans un effectif pourtant fragilisé par les blessures. Sélectionné en 8eme place, Alexander a besoin de jouer pour être efficace. Peut-être qu’un transfert le relancerait… A voir donc.
3 – Jerryd Bayless (Portland TrailBlazers): 4.5 pts, 1.6 pd, 13 minutes / 47 matchs
Même problème qu’avec Alexander, un temps de jeu faible, mais Bayless peine a trouver de bon shoots, et aussi a distribuer le jeu, chose plutôt problématique pour un meneur.
On attend plus d’un 11eme choix, MVP des summer leagues, surtout dans une équipe aussi prometteuse que Portland.
4 – Brandon Rush (Indiana Pacers) : 6.5 pts, 2.8 rbds, 22 minutes / 64 matchs
Des statistiques plutôt honorables, mais Rush doit montrer plus. Drafté en 13eme position, son pourcentage est faible. Plus qu’une déception, c’est un gros point d’interrogation.
5 – Robin Lopez (Phoenix Suns) : 2.8 pts, 1.6 rbds, 9 minutes / 49 match
Alors que son frère jumeau, Brook s’éclate du côté de New Jersey, Robin a toutes les peines à s’imposer chez les Suns.
Son faible temps de jeu pouvait s’expliquer par la (forte) concurrence dans la raquette avec le Shaq et Amare Stoudemire. Seulement depuis la blessure de « Stat », Robin ne parvient pas à imposer ses 2m13 et reste pour l’instant, un simple cheer-leader.