Nicolas Batum : « Je veux le ballon dans les mains en fin de match »

Avant, à Portland, les ballons décisifs étaient dans les mains de Brandon Roy. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, les Blazers peuvent multiplier les combinaisons puisque pas moins de 3 joueurs peuvent marquer dans le money-time.

Une situation qui enchante Terry Stotts, le coach des Blazers. Mais si avoir plusieurs solutions représente un luxe, il faut aussi faire des choix. Alors, comment et pourquoi en choisir un joueur plutôt que les deux autres ?

« Je pense que cela dépend du match, des matchups et de la forme des joueurs », explique Terry Stotts à The Oregonian. « Que ce soit Damian Lillard, Nicolas Batum ou LaMarcus Aldridge, ces trois là peuvent créer leur shoot. »

Nicolas Batum a d’ailleurs eu l’occasion contre San Antonio de montrer ses qualités de clutch player mais il s’est loupé, réussissant quand même un des meilleurs matches de sa carrière avec 35 points.

Cela n’a absolument pas altéré son envie pour ces fins de match à suspense. Nicolas Batum est toujours en apprentissage mais il veut le dernier ballon du match.

« Je veux le ballon dans mes mains en fin de match. Je dois apprendre de ça. C’est faux de croire que les plus grands joueurs ont réussi tous leurs buzzer beater. Michael Jordan a manqué des shoots lui aussi. »

Damian Lillard, le talent et le culot

Mais Nicolas Batum ne devra pas se manquer trop souvent car Damian Lillard, pourtant rookie, a un énorme culot et une très grosse confiance en lui. En plus d’un immense talent.

Dernièrement contre Houston, le rookie a impressionné avec ses 8 points à 100 % dans la prolongation. Ajoutez à cela 8 points dans les 4 dernières minutes du temps réglementaire, et cela fait 16 points dans les 9 minutes les plus importantes du match.

« Il faut avoir l’état d’esprit qui va avec. Penser qu’on va réussir et mettre dedans », raconte le jeune joueur. « Dans ma tête, quand je prends un shoot, je vais le mettre. Mais je n’ai pas peur de rater non plus ».

Avec en plus LaMarcus Aldridge, qui est plus discret mais qui peut lui aussi en imposer, les Blazers ont trois joueurs qui peuvent et veulent avoir la balle de match. Un casse tête pour les coaches adverses puisque le danger peut venir de trois endroits différents.