Avec 33 points et 10 rebonds au compteur, dont 14 points dans le dernier quart, Westbrook a porté le Thunder vers une 5e victoire d’affilée. Inversement pour les Pistons, c’est la 8e défaite de suite en ce début de saison, soit le pire départ de son histoire !
Un renversement express en dernier quart
« Cette victoire est pour Coach Brooks. Il s’est parfaitement adapté en changeant les écrans et en mettant nos meilleurs athlètes en défense. On a pu changer sur tous les écrans et on a pu jouer la contre attaque, trouver des lancers francs et des shoots faciles. Le coach a gagné ce match pour nous » confiait Kevin Durant, auteur de 26 points au total.
Le triple meilleur scoreur de la ligue avait raison de souligner l’importance de Brooks car le Thunder faisait grise mine à un quart temps de la fin avec 11 points de débours. En remportant la dernière période 30-17, OKC a surtout compté sur son trio d’attaquants : Westbrook – Durant et Martin (13 points). Seul Ibaka rejoint ce groupe en double figure (11 points).
Maxiell, le gardien du temple
Le Thunder s’impose en fait par sa persistance à provoquer les fautes. Contre les 37% aux tirs à deux points, OKC a aussi présenté un 37/42 aux lancers francs, de quoi offrir un matelas de sécurité pour remonter un retard de points. Les Pistons avaient le match en main et pour cause, ils voulaient à tout prix s’éviter le record du pire départ de l’histoire de leur club.
Rodney Stuckey finit à 19 points et Greg Monroe en ajoute 17. Jason Maxiell (13 points, 7 rebonds, 3 contres) avait été le totem autour duquel Detroit avait reposé son match, en défense notamment. Maxiell rejetait coup sur coup et Westbrook et Durant avec des contres au corps à corps et sans conteste possible.
Leçon de persévérance par le Thunder
Mais le Thunder, même quand il joue mal, reste dans la partie. C’est la force des grandes équipes. En lançant un groupe de petits joueurs capables de changer sur tous les écrans, coach Brooks a interdit les pénétrations des arrières des Pistons et ainsi inversé la tendance à son avantage.
« Il y a tant de matchs où l’on ne joue pas bien mais il y en a très peu où l’on ne joue pas dur. Ce soir, il y a eu tellement d’occasions pour nous de dire que ce n’était pas notre jour. Quatre matches en cinq soirées et dans trois villes différentes, on n’utilisera jamais ça comme une excuse. Nos gars ont fait du bon boulot pour rester dans le match malgré tout. » concluait Scottie Brooks.
Et pour son road trip parmi les plus délicats de la saison, le Thunder négocie pour le moment pas mal les voyages avec une 5e victoire de rang qui vient graduellement effacer les craintes évoquées en début de saison après le départ de James Harden.
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