Avec son nouveau contrat de 46.5 millions de dollars sur les 4 prochaines saisons, Nicolas Batum change de statut. Il est désormais un taulier à Portland, avec des responsabilités et il doit assumer d’être le 2e plus gros contrat de son équipe.
Seulement, ce statut amène des nouvelles responsabilités et surtout une nouvelle contrainte. En tant que star de l’équipe, avec LaMarcus Aldridge, Batum se doit d’être bon tous les soirs. Comme les grandes stars de la NBA le sont.
« Je sais que c’est ma plus grosse faiblesse », avoue-t-il au Portland Tribune. « Depuis l’âge de 14-15 ans, mon coach m’a toujours dit cela : régularité. »
Mais avec 82 matches de saison régulière, ce défi est beaucoup plus compliqué en NBA.
« En NBA, c’est énorme. On joue tellement de matches. On ne joue pas seulement une fois par semaine, on doit être là tous les soirs. Ça va être énorme pour moi cette année et je le sais. Les coaches aiment savoir ce que tu vas apporter match après match. Les grands joueurs fournissent un certain niveau tous les soirs et on peut compter dessus. C’est là dessus que je dois progresser. »
Enfin, Batum s’est fixé deux objectifs pour la saison 2012-2013. D’abord devenir la seconde option offensive de l’équipe derrière Aldridge, puis entrer dans la catégorie des joueurs en 50-40-90. C’est à dire minimum 50 % aux tirs, 40 % à 3-pts et 90 % aux lancers-francs.
« Si je réussis cela, ou que je m’en approche, alors mes autres statistiques seront aussi très bonnes. »
Un défi énorme car dans l’histoire de la NBA, seuls 5 joueurs ont réussi cela, et ce sont parmi les meilleurs shooteurs de tous les temps : Steve Nash, Larry Bird, Mark Price, Reggie Miller et Dirk Nowitzki.