Et si la clef du back-to-back du Heat résidait dans un traitement spécial par ondes pulsées ? Comme Dwyane Wade en 2008, Rashard Lewis a fait le pari de l’OssaTron (voir vidéo ci-dessous) cet été pour remettre ses genoux en état de marche. La cure de jouvence était nécessaire, après la plus mauvaise saison de sa carrière (7,8 pts et 29% à trois points) à Washington, où le double All Star regrette d’avoir joué blessé quasiment à chaque match.
« C’était frustrant pour moi mais surtout pour les fans et le staff. J’ai tout essayé pour être au top, mais rien ne marchait et je jouais en souffrant, sans avoir les ressorts pour être à mon vrai niveau », avoue aujourd’hui le trentenaire du Heat sur Fox Sports.
A 33 balais, il espère bien remporter le premier titre de sa carrière, mais si ce n’est pas pour 2013, ça pourra être pour plus tard.
Car la grande nouvelle du côté de South Beach, c’est que Lewis se sent ragaillardi et entend jouer encore cinq saisons :
« J’ai déjà 15 saisons derrière moi mais je veux aller jusqu’à 20. Tel que je me sens aujourd’hui, c’est possible. »
Fans du Heat, frottez-vous les mains : Pat Riley a peut-être récupéré pour le minimum vétéran un All Star sur le chemin de la rédemption sportive. Si l’ancien surpayé du Magic et des Wizards retrouve sa patte et ses cannes, Spoesltra dispose avec lui et Ray Allen de deux 6e hommes de luxe.
« Je veux qu’il se sente à l’aise dans nos systèmes », assure le coach floridien. « Je veux qu’il soit agressif et qu’il profite de la moindre opportunité. Il essaye de s’acclimater et de se fondre dans le moule, ça prend un peu de temps à cause du manque de rythme mais je ne suis pas pressé, je comprends. »
Etoile (filante) en 2005 et 2009, Lewis s’est allégé de son contrat en or massif avant de rejoindre le champion en titre pour 1,35 million. Le Heat ne prend aucun risque, si ça passe tant mieux, si ça casse il cirera le banc et Spoesltra cherchera des solutions ailleurs. Cette second option, l’intéressé, qui a raté 65 matches sur les deux dernières campagnes, ne l’envisage pas une seconde. Il se sent bien, et même LeBron le dit :« Il m’a l’air en pleine forme. »
Alors, Rashard, l’OssaTron est vraiment magique ?
« Le Heat a pensé que ce traitement pourrait m’aider, donc je n’ai pas hésité une seconde. Cela me permet d’éviter une opération, car ce sont des ultrasons. Le premier mois qui a suivi, je souffrais vraiment mais une fois la douleur disparue, je me suis senti bien. Je suis heureux. »
Pour l’instant sur le parquet, ça ne se ressent pas et Spoelstra espère voir du mieux face aux Clippers. Mais vous l’aurez compris, le temps est bizarrement devenu l’allié de chacun.
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