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Gary Forbes ou le combat d’un malade en NBA

Après plusieurs années passées en D-League ou en Europe, Gary Forbes est installé en NBA depuis maintenant deux saisons. Et il va entamer sa troisième avec Houston dans quelques semaines.

À 27 ans, l’ailier des Rockets touche donc à son rêve de jouer durablement dans la plus grande ligue du monde. Un rêve qui aurait pu tourner au cauchemar suite à de graves problèmes de santé.

Il n’a que 19 ans quand les médecins lui diagnostiquent un diabète de type 1. La même maladie qui a tué son grand-père et que son père a aussi.

Ambitieux, il veut rejoindre la NBA et décide alors de garder son état de santé secret pour ne pas se fermer de porte.

« J’avais peur pour mes chances d’être drafté. Je ne faisais pas beaucoup attention à moi à cette époque. » avoue-t-il au Houston Chronicle.

Mais il sait désormais que les deux, sa carrière et sa maladie, sont liées.

« Être malade à 19 ans, c’est quelque chose dont il faut s’habituer. Aujourd’hui c’est devenu une routine, cela ne me gène plus. Je dois le faire pour rester dans cette ligue et prendre soin de mon corps. »

Lors de sa seconde saison à Virginia, en université, Forbes commence à ressentir les effets de la maladie. Il est déshydraté en permanence et va même perdre environ 9 kilos en une semaine.

Et alors qu’il aurait pu penser que cela deviendrait un inconvénient, la maladie a renforcé sa volonté et Forbes est devenu plus fort.

« Je pense que cela m’a aidé à devenir meilleur. Je dors bien, je mange les bons aliments, je fais ce qu’il faut pour rester en NBA et pour être un bon diabétique. Je dois prendre 4 à 6 injections d’insuline par jour. »

Second joueur diabétique de la NBA, avec Adam Morrison, Forbes est heureux de pouvoir représenter les gens qui ont cette maladie. Aux Etats-Unis, 26 millions de personnes sont diabétiques y compris 7 millions qui ne sont pas encore diagnostiqués.

« Beaucoup de gens ont besoin d’un visage, de quelqu’un qui traverse cela et qui vit cela tous les jours. Donc jouer en NBA, c’est un travail comme les autres qui demande de faire les gestes classiques. Comme vérifier son taux de sucre. Mais j’ai encore beaucoup à prouver, et je n’abandonne pas cette lutte. »

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