Amare Stoudemire a perdu son père quand il avait douze ans. Alors forcément, quand il découvre que, selon le dernier rapport du United State Census Bureau, près de 25 millions d’enfants vivent sans leur père (soit 15% d’augmentation en 50 ans), il ne peut y rester insensible.
A l’initiative du toujours très engagé Etan Thomas, ancien joueur des Wizards notamment, Stoudemire s’est donc rendu à Harlem en compagnie de plusieurs personnalités, dont l’ancienne gâchette des Knicks Allan Houston. Dans ce quartier, presque deux enfants sur trois vivent sans père.
« Ce que les jeunes voient à la télévision c’est que nous avons beaucoup d’argent, beaucoup de voitures et de belles maisons, » déclarait l’intérieur des Knicks à ESPN. « Mais nous devons trouver un moyen d’avoir une influence positive sur ces jeunes car ils nous suivent. Quoi que nous fassions, ils veulent faire la même chose. On doit leur dire de rester à l’école et de garder la tête haute. Aujourd’hui, on dirait que ce n’est pas ‘cool’ d’être intelligent, mais ça l’est. »
« Les célébrités doivent se montrer à la hauteur »
Père de trois enfants et nommé parmi les « pères de l’année » en 2011 (comme Dwyane Wade en 2007 où Shaquille O’Neal cette année), le Stoud sait mieux que quiconque que tous ses discours ne remplaceront pas un père. Il espère donc, par ses actions, sensibiliser les futurs parents quant à leur rôle et leurs responsabilités.
Une mission qu’il ne peut accomplir seul malgré ses larges épaules, et c’est pourquoi il souhaite aussi inciter d’autres sportifs professionnels et personnalités à en faire de même.
« Nous avons de l’influence. Mais nous devons être plus unis. Les célébrités et les athlètes génèrent des milliards de dollars, nous devons trouver un moyen de nous rassembler et de nous montrer à la hauteur. »